Le Saint-Père a reçu ce matin les membres de la fondation Centesimus Annus-Pro Pontifice, instituée par Jean-Paul II en 1993. Le Pape a signalé que pendant leur réunion annuelle, les membres de la fondation ont étudié "les aspects actuels de la doctrine sociale de l’Eglise en référence aux problèmes et aux défis les plus urgents de ce monde".
"[V]ous avez réfléchi sur les pays asiatiques caractérisés par une forte croissance économique, mais qui ne correspondent pas toujours au développement social réel, et sur celles africaines, où malheureusement les développements économiques et sociaux se heurtent à de nombreux obstacles et défis. Ces peuples, comme plus généralement ceux du monde entier, ont besoin d’un développement social et économique harmonieux comprenant une réelle dimension humaine […]
[L]e développement n’est pas seulement croissance économique. L’attention aux exigences réelles de la personne, le respect de la dignité de chaque personne, la recherche sincère du bien commun sont des principes dont il faut tenir compte pour le développement d’une nation. Malheureusement trop souvent il n’en est rien. Dans la société globalisée actuelle, des déséquilibres paradoxaux et dramatiques sont créés. […] C’est seulement de l’union ordonnée des trois principes fondamentaux primordiaux du développement, économique, social et humain, que peut naître une société libre et solidaire".
Maurice B.
Nos sociétés européennes, et particulièrement la France, sont en voie de sous développement selon ces ”trois principes fondamentaux primordiaux du développement, économique, social et humain”.
L’état des familles, du climat psychologique des entreprises et de la vie collective, sur les plans politique et sociale, en témoignent amplement.