Selon le Front National, le Medef a élu à sa présidence une personnalité, non pas du monde de l’entreprise qui produit des biens et apporte de la croissance, mais du microcosme politicien. En effet, Laurence Parisot, diplômée de Sciences Po, dirige un institut de sondages. Elle vend de l’air du temps et de la manipulation politique.
Lors de la présidentielle de 2002, son institut se distingua tout particulièrement en étant le seul, à une semaine du premier tour, à pronostiquer Jean-Marie Le Pen à un score inférieur à 10 %, tandis que les autres instituts le créditaient de 12 ou 13 %.
Entre Villepin le technocrate et Parisot la politologue, le pays légal risque d’ignorer encore longtemps le pays réel.