A la veille de la commémoration de l’assassinat de Rafic Hariri, les parlementaires ont invité les Libanais à se rendre en masse demain mardi à la place des Martyrs, rappelant tous les acquis engrangés en un an depuis sa mort et la manifestation du 14 mars 2005. "Mais ces acquis sont aujourd’hui menacés un par un en raison de l’escalade dans la guerre que mène le régime syrien contre le Liban, surtout depuis l’annonce de la naissance de l’axe syro-iranien et des visées de ces deux pays pour faire du Liban le théâtre de leur confrontation avec la communauté internationale", a dit Jawad Boulos.
"Les incidents du dimanche noir à Achrafieh étaient la première étape de l’application du plan syro-iranien, et sans l’éveil des Achrafiotes, le Liban aurait plongé tête la première dans une spirale de violence qui aurait dynamité tous les espoirs de récupérer notre nation", a poursuivi le député, indiquant que la campagne antichrétienne du régime syrien est motivée par deux raisons : "Sanctionner l’Église pour le rôle pionnier qu’elle a joué dans le lancement de la bataille pour la souveraineté, dès le 20 septembre 2000, et saper l’alliance nationale pour la naissance de laquelle les chrétiens ont redoublé d’efforts".
Le député, évoquant la présence de 400 hommes armés (selon le ministère de l’Intérieur, il s’agit d’Al-Qaëda…), insiste sur l’arrivée au Liban de soldats syriens habillés en civil.