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Immigration

Le lobby immigrationniste enseigne à la maternelle

Imaginé par Elsa Devernois et Zazie Sazonoff, l’ouvrage La Fleur qui dérange est offert en cadeau aux nouveaux élèves de maternelle. C’est l’histoire d’un coquelicot qui, s’invitant dans un champ de pissenlits, est d’abord méprisé par ces derniers avant de "recevoir des coups violents" accompagnés de phrases du genre :

"On ne veut pas de toi ici ! On ne sait pas qui tu es ! On ne sait pas d’où tu viens ! […] Tu nous prends notre travail ! […] Tu pollues notre bon miel de pissenlits !"

Ceci pour des enfants de moins de 6 ans. Voici la suite de l’histoire-propagande :

"Un jour, un pissenlit s’approcha de la pauvre fleur rouge abandonnée […] Tu me plais, tu es différente de toutes les autres fleurs […] L’année suivante, on vit apparaître 4 fleurs orange dans un champ de pissenlits".

C’en est presque touchant. Mais ce n’est pas fini :

"Quelques années plus tard, le champ était devenu tout bariolé. Des fleurs oranges côtoyaient des fleurs jaunes et rouges. […] Et elles ne trouvaient rien de bizarre à cela".

Pour paraphraser un slogan politique en vogue, les auteurs ont du imaginer le champ d’après.

Michel Janva (via Minute)

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8 commentaires

  1. Dans la même veine, on pourrait imaginer les chardons épineux envahissant un champ de délicieuses légumineuses; peu à peu, les gentilles plantes qui ont accueilli beaucoup trop de vilains chardons sont éliminées, et les pauvres agriculteurs réduits à la ruine et à la famine.
    Les têtes de linotte stipendiées feront elles passer ce message politiquement incorrect ?

  2. La France est donc peuplée de pissenlits et l’Afrique de coquelicots. Ai-je bien compris ?

  3. Voici ce que l’histoire ne dit pas : quand il a vu qu’il était soigné et nourri gratis, le petit coquelicot dit à tous ses amis de le rejoindre. Bien vite, il y eu des endroits du champ où les pissenlits ne purent plus aller car ils se faisaient insulter. Enfin, les pissenlits n’eurent pas assez à manger car il fallait partager avec les coquelicots. Et puis les coquelicots devinrent très nombreux, et les pissenlits disparurent pour de bon pour laisser la place à un champ orange et rouge. Tu vois, mon enfant, tu ne saura jamais à quel point c’était beau, un champ de pissenlits jaunes !

  4. C’est pas très écolo tout ça : et la préservation des espèces en voie de disparition???

  5. Imaginons aussi dans le régne animal,une invasion d’animaux domestiques… Des chats et des chiens prennent ensemble la décision d’occuper le terrain des lions et des éléphants… Les chats se multiplient, les chiens font de même et voici que la jungle est peuplée uniquement de chiens et de chats… Les chats tuent les gazelles, les chiens mangent les zèbres et ont des rayures sur tout le corps… Désormais, ils sont devenus des chiens zébrés… Les chats ont l’aspect de lions et se frottent quotidiennement contre les arbres de la jungle ; ils chassent les animaux naturels de leurs territoires natales, les obligent à s’exiler ailleurs…

  6. On devrait plutôt enseigner les fables de La Fontaine aux enfants à la place. ils apprendraient des choses et des valeurs plus saines.
    je pourrai y ajouter une contre fable:
    http://be.altermedia.info/culture/le-chien-et-les-chacals_1491.html
    et d’autres du même niveau à http://perso.orange.fr/fabliaux/chye.html
    Bon surf.

  7. Un jour, un groupe de coqueliquots s’approcha d’un champ de pissenlits et dit : “notre champ a brûlé, notre venons de très loin pour recevoir “le droit des fleurs”, le droit de pousser sans se fatiguer en étant arrosées gratuitement”.
    Là, des pissenlits avec des brassards rouges acueillirent les coqueliquots et commencèrent à demander aux autres pissenlits un peu de leur eau et aussi de leur terre, et aussi de céder un peu de place à ces coquelicots qui avaient tellement souffert dans un pays ou les journalistes n’allaient jamais, car il y avait là-bas la dictature des chardons. Les journalistes demandaient aussi de l’argent auprès des pissenlits, au nom de “pissenlit international”, pour pouvoir aider les coquelicots et les journalistes victimes de la dictature des chardons.
    Les pissenlits étaient tellement accueillant que les coquelicots affluaient de partout, ainsi que des bleuets, et également beaucoup de chiendent. Ils venaient tous de pays différents, mais prononçaient le même discours: “notre pays a brûlé et nous sommes victimes de la dictature des chardons”.
    Un jour, au bout de quelques saisons, Les pissenlits se firent de plus en plus rares dans le champ, et le champ n’était plus entretenu. Plus de belles allées ou l’on pouvait circuler, presque plus d’eau, et la terre elle-même était souillée. Au matin, on retrouvait même quelques pissenlits sortis de leur terre, jaunis et agonisant; personne ne savait qui avait fait cela.
    Quelques saisons plus tard, il ne restait plus que quelques pissenlits, et le champ des pissenlits avait très mauvaise réputation. Le chiendent y était roi et faisait sa loi : c’est lui qui contrôlait l’eau, et il la vendait très cher aux pissenlits.
    Les derniers pissenlits prirent conscience que la ligue des pissenlits leur avait menti, ils se rebellèrent, et chassèrent à coups de mottes de terre ceux qui avaient ainsi abusé de leur hospitalité.
    Quelques années plus tard, le champ de pissenlit commença, non sans mal, à reverdir. Les pissenlits se jurèrent de rester vigilants, pour que jamais une telle chose ne se reproduise.

  8. Déjà, dans un autre registre, avait été enseigné à nos chers bambins l’homoparentalité avec la vulgaire histoire d’un petit loup qui avait deux mamans.
    Ce sont, hélas, eux qui payeront les égarements d’aujourd’hui.

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