Le pape Benoît XVI a demandé ce soir aux responsables politiques d’agir par la loi en faveur de la famille :
"J’invite les gouvernements et les législateurs à réfléchir sur le bien évident que les foyers en paix et en harmonie assurent à l’homme, à la famille, centre névralgique de la société".
Des dizaines de milliers de fidèles ont participé à cette veillée. Dans la foule, un groupe de pèlerins brandissait une banderole avec le slogan : "Zapatero, arrête d’attaquer la famille".
Le pape a relevé que "l’objet des lois est le bien intégral de l’homme, la réponse à ses besoins et à ses aspirations". Il a opposé la richesse d’une vie familiale "fondée sur le mariage ouvert au don généreux de la vie" à "l’hédonisme très répandu, qui banalise les relations humaines et qui les vide de leur valeur et de leur beauté authentiques". "L’une des tâches les plus importantes de la famille consiste à former des personnes libres et responsables". Il a affirmé que la religion, la foi et l’éthique chrétiennes "ne prétendent pas étouffer l’amour, mais le rendre plus sain, plus fort et réellement plus libre".
Prenant la parole avant le pape samedi soir à Valence, le cardinal Lopez Trujillo a cité des déclarations antérieures de Benoît XVI : celui-ci a dit à plusieurs reprises qu’il y avait pour l’Eglise des sujets "non négociables" et qu’avec la défense de la famille "se joue l’avenir des peuples et de l’Eglise".
Addendum : le texte intégral du pape.