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Immigration

Le Sénégal contre l’immigration choisie

Abdoulaye Wade, le président du Sénégal, a une fois de plus exprimé ses réticences, lundi 22 mai, face à la loi française sur l’immigration "choisie" :

"Je constate une certaine variation dans l’explication de l’immigration choisie. Moi, en tant que président du Sénégal, je suis contre l’émigration et je ne choisirai rien du tout".

Abdoulaye Wade a exprimé son étonnement quant aux déclarations de Nicolas Sarkozy selon lesquelles la France ne cherche pas priver l’Afrique de ses élites :

"La France devrait avoir une autre attitude à notre égard plutôt que de nous prendre les cadres que nous formons. M. Sarkozy peut avoir la politique qu’il veut. Mais ce n’est pas honnête de vouloir prendre nos diplômés, alors que je dépense beaucoup d’argent pour les former. Je consacre 40% de mon budget à l’éducation et je ne veux pas que les ingénieurs, les jeunes qualifiés s’en aillent".

Selon le président du Sénégal, "le devoir normal de tous ces gens qui se sont formés à l’étranger, c’est de retourner dans leur pays".

Michel Janva

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5 commentaires

  1. Voilà une déclaration qui va à l’encontre de tout ce que l’on entend chez nous de la gauche à la droite parlementaires confondues !

  2. c’est fou ça , voici que la droite nationale et le gouvernement sénégalais sont d’accord! ça tombe assez bien car on avait bien l’intention de lui rendre ses diplômés pour donner du travail aux nôtres…

  3. Que fait-il pour les garder ? ou les faire revenir chez lui ?

  4. En effet Bob, je ne l’ai pas vu intervenir publiquement pour demander aux siens de rester à la mama-patrie…
    ça l’arrange aussi de se débarasser du trop plein d’incompétents que l’Homme blanc, faible et coupable de tous les maux si ce n’est plus, acceptera de prendre à sa charge.
    Le plus drôle restant la comparaison avec l’esclavage alors que ce sont eux qui sont prets à tout pour participer à la “RMI Academy”…
    Pourquoi s’encombrer de sincerité quandon put taper gratuitement sur le vilain français et que pour toute réponse on a un Sarko qui hésite entre l’excuse et l’explication bidon?

  5. Alors là, excusez-moi, mais vous êtes à côté de la plaque!
    Abdoulaye Wade est le président du seul pays d’Afrique qui connaisse encore une certaine stabilité et probablement le seul qui ait continué à se développer grâce aux soins de Senghor, dont le travail a été considérable et qui seul, en Afrique, a senti dès le début les dangers du marxisme; et c’est dans le sillage de son action que l’actuel président place la sienne.
    Son point de vue est donc non seulement parfaitement légitime, mais élémentaire, et nos politiques de la vraie droite savent très bien combien il est possible de coopérer avec ce genre d’hommes pour le bien commun de nos deux pays!
    Par ailleurs, on ne résoudra pas notre problème d’immigration tant qu’il n’y aura pas d’élites suffisantes en Afrique… Or la partie la plus formée de sa population se précipite chez nous dès qu’elle peut, ce qui ne contribue pas peu à entretenir l’état de délabrement de la société africaine, et même à l’agraver.
    Nous, nous subissons le poids de ce qui est devenue une véritable invasion, mais nos gouvernants, incapables de s’attaquer à ce premier problème, profitent de manière éhontée de ces populations si nécessaires à leur pays une fois qu’on les a enfin un tant soit peu formées.
    Il me semble que nous avons le devoir d’accueillir chez nous pour un laps de temps relativement court un certain nombre d’Africains, mais en leur refusant les allocations familiales (à remplacer par de vraies bourses d’études au mérite), en leur interdisant le regroupement familial et en leur imposant de retourner dans leur pays une fois qu’ils ont acquis chez nous une formation et éventuellement une petite expérience.
    Il y a par ailleurs, pour appuyer une action civilisatrice de leur part, une fois rentrés au pays, de véritables accords de coopération politiques à établir avec les différents pays dont ils sont originaires…
    L’Afrique ne pourra pas s’en sortir sans nous, et si nous lui refusons notre aide, le châtiment de notre égoïsme sera l’effacement de notre propre civilisation… qu’ils ne remplaceront malheureusement pas…

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