Le Vatican a annoncé la suspension du soutien financier de l’Eglise catholique :
"Plus de financement catholique à Amnesty International après le volte-face pro-avortement de l’organisation".
Le cardinal Renato Martino, président du Conseil pontifical Justice et Paix, a expliqué que cette mesure est la "conséquence inévitable" d’une récente décision du conseil exécutif d’Amnesty de promouvoir l’accès à l’avortement pour les femmes victimes de viol ou dont la santé est mise en danger par une grossesse. Il a mis en cause "les lobbies pro-avortement qui continuent leur propagande dans le cadre de ce que Jean Paul II appelait +la culture de mort+".
"Il est extrêmement grave qu’une organisation méritante comme Amnesty International se plie aux pressions de ces lobbies".
"l’Eglise enseigne que le meurtre d’un être humain n’est jamais justifiable. L’avortement est un meurtre, et le justifier sélectivement en cas de viol, c’est définir un enfant innocent dans les entrailles de sa mère comme un ennemi, une +chose que l’on peut détruire".
En 1996, le Vatican avait déjà pris une mesure similaire à l’encontre de l’UNICEF, le fonds des Nations Unies pour l’enfance, accusé lui aussi de promouvoir l’avortement.