8 ministres étaient dans la course aux élections régionales. 4 d'entre eux sont arrivés en tête des suffrages, mais aucun ne peut a priori emporter une présidence de région dimanche prochain :
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En Ile-de-France, Valérie Pécresse (UMP), ministre de l'Enseignement supérieur, a viré en tête du premier tour avec 27% des voix, devançant légèrement Jean-Paul Huchon (PS). Mais l'élue des Yvelines, qui ne possède pas de réserve de voix, ne peut pas rivaliser avec le score du bloc de gauche (PS, Europe Ecologie et Front de gauche).
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En Franche-Comté, Alain Joyandet (Coopération) devance de 2 points la PS, Marie-Guyte Dufay, à 32,13% contre 29,86%. Mais cette dernière devrait bénéficier du report des voix d'Europe Ecologie (9,36%) et du Front de gauche (4%). Par ailleurs, le FN (13,14%) sera présent.
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Dans le Centre, Hervé Novelli (Commerce, artisanat et PME) devance très légèrement (29%) le sortant PS François Bonneau (28,22%). Là encore, le FN (11,21%) sera en lice le 21 mars.
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En Auvergne, Alain Marleix (secrétaire d'Etat à l'Intérieur) fait jeu égal avec le PS René Souchon (28,72% contre 28,03%). Mais ce dernier devrait pouvoir compter sur une fusion avec les listes du Front de gauche (14,24%) et d'Europe Ecologie (10,69%).
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En Poitou-Charentes, Dominique Bussereau (UMP, Transports) accuse un retard de 9 points face à Ségolène Royal (29,46%).
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Dans le Nord-Pas-de-Calais, l'UMP reçoit sans doute sa claque la plus sévère. La Nouveau centre Valérie Létard (Technologies vertes) arrive 10 points derrière le socialiste, avec 19% contre 29,16% à Daniel Percheron. Mais elle est surtout talonnée par Marine Le Pen, qui réunit 18,31% des suffrages.
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En Haute-Normandie, Bruno Le Maire (Agriculture) obtient 25%, soit 10 points de moins que son challenger socialiste Alain Le Vern (34,87%). Avec 11,8% des voix, le FN sera présent au second tour.
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En Aquitaine, Xavier Darcos (Travail) est distancé de 15 points par Alain Rousset (PS) à 22,05% contre 37,63%. En outre, le ministre ne peut pas compter sur des voix MoDem au second tour, Jean Lassalle étant en position de se maintenir (10,43%).
Ces ministres devront-ils démissionner ?
HB
“Ces ministres devront-ils démissionner ?”
Oui, et pas eux seulement.
Tout le gouvernement et le président aussi!
Mais seuls des hommes d’honneur pourraient le faire!
La soupe est trop bonne pour les minables affairistes assoiffés de sang et d’argent qui sont encore au pouvoir.
Qu’ils en profitent: leur sortie est déjà programmée, et gageons que ce ne ne sera pas par la voix des urnes!
kantz
Ces ministres devront-ils démissionner ?
J’ai bien envie de répondre oui!, surtout pour Darcos.
Mais comme je sais qu’ils seront remplacés par d’autres personnages douteux, j’accorde peu d’importance à la question.
ghislain
La France deviendra toute rose vu les scores du fn et autres ne feront pas le poids surtout que la fausse droite n’aura peut- être pas plus qu’au premier tour.
A quand l’internationela remplacant la marseillaise (je n’aime ni l’une ni l’autre, car il n’y a qu’à voir le sang que cela à fait couler mais faut pas le dire big brother écoute et voit tout!!!
CAD.
DARCOS risque d’avoir l’humiliation de se voir dépasser au second tour par l’atypique LASSALLE et sa gouaille bearnaise ,seul survivant de l’aventure modem .PECRESSE est attendue au ministère de la santé .
ohlala
toute la classe politique devrait démissionner que représente les 30 % des socialiste, même pas 15% des électeurs!
est-elle encore légitime?
Hideyuki
Contrairement aux idées reçue, la présence du FN au second tour favorise l’UMP, car lorsque le FN ne se maintient pas au second tour, ses électeurs ont tendance à voter PS (pour preuve, voir les sondages à plusieurs hypothèses)
scat
A Hideyuki:
Vous avez en partie raison, en partie tort…
En fait cela dépend des régions: vous avez raison dans le Nord Pas de Calais, car là l’électorat du FN est principalement issu des classes populaires et/ ou ouvrières et/ ou jeunes (exemple du “Bassin minier”) qui étaient de gauche (exemple 80% des voix pour la gauche à Hénin-Beaumont en 1989)
Mais cela est faux en PACA: dans cette région, le vote FN est principalement composé de classes moyennes inférieures et populaires, commerçants et retraités plus proches de l’UMP que du PS (dans cette région le vote FN s’était éffondré plus que la moyenne nationale en faveur de l’UMP en 2007)
Le vote FN est surtout de plus en plus un vote anti-UMPS: donc ni l’un, ni l’autre… mais FN.
De toutes façons même avec un duel PS/UMP, l’UMP est largement battu, y compris dans la région Pays de Loire, une des régions les plus à droite de France (“fiefs” catholiques “chouans”)
Les causes de la défaite de l’UMP sont donc clairement intrinsèques à l’UMP…