De l’équipe de Tout mais pas ça :
Le texte du gouvernement sur la fin de vie a été présenté mercredi en conseil des ministres. Ce lancement du processus politique pour légaliser le suicide assisté et l’euthanasie ne doit susciter ni désintérêt ni découragement des opposants. Au contraire. Il est urgent de renforcer la mobilisation citoyenne contre ce texte de mort.
L’étape franchie mercredi est la présentation officielle, institutionnelle, de la réforme sociétale du gouvernement ; le processus parlementaire va prendre du temps, la plupart des commentateurs politiques prévoient un vote final d’ici au moins un an, probablement plus. Deux lectures sont prévues dans chaque chambre du Parlement. La 1ère est programmée à l’Assemblée nationale : le texte sera débattu en commission à partir du 13 mai (par les députés membres de la commission spécialement dédiée à ce texte) ; puis en séance à partir du 27 mai, par tous les députés (précisément ceux qui seront présents dans l’hémicycle, qui devraient probablement être nombreux compte-tenu de l’importance de l’enjeu).
C’est pourquoi chaque citoyen doit dès maintenant :
- S’informer sur l’impact de la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté : pour faciliter cette information, le documentaire Mourir n’est pas tuer-Enquête au cœur de la fin de vie est accessible sur la chaîne Youtube de notre mobilisation Tout mais pas ça !
- Sensibiliser les parlementaires, prioritairement les députés car la 1ère lecture en mai aura lieu à l’Assemblée nationale ; l’outil proposé sur le site Tout mais pas ça ! mérite d’être utilisé et porté à la connaissance d’un maximum de concitoyens, afin de faciliter cette interpellation. Le député que chacun doit prioritairement sensibiliser est le député de sa circonscription car un élu est d’abord attentif à un citoyen potentiellement électeur pour lui.
Il est important d’informer les députés trompés par l’illusion de bienveillance et d’humanité faussement portée par les promoteurs de l’euthanasie. Il est aussi essentiel d’encourager les députés opposés à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté : ils vont en effet devoir affronter les militants de la mise à mort à la demande qui n’ont pas manqué jusqu’à aujourd’hui de recourir à des anathèmes ou des injonctions idéologiques pour culpabiliser et « crucifier » ceux qui n’épousent pas leur projet, ceux qui courageusement entendent rappeler le rôle protecteur, fondamental, de l’interdit de tuer pour les personnes vulnérables en raison d’un handicap d’une maladie ou de leur grand âge.
>> Contactez vos parlementaires grâce à notre outil d’interpellation en ligne <<