Hier, au cours de l'audience, Benoît XVI a évoqué son récent voyage au Mexique et à Cuba. Extraits :
"Les disciples du Seigneur doivent faire grandir la joie d'être chrétiens, la joie d'appartenir à son Eglise. De cette joie naissent aussi les énergies pour servir le Christ dans les situations difficiles et de souffrances. J'ai rappelé cette vérité à la foule immense venue pour la célébration eucharistique dominicale au parc du Bicentenaire à León. J'ai exhorté tout le monde à avoir confiance en la bonté de Dieu tout-puissant qui peut changer de l'intérieur, du cœur, les situations sombres et insupportable. Les Mexicains ont répondu avec leur foi ardente, et, dans leur adhésion convaincue à l'Evangile, j'ai reconnu une fois de plus des signes consolants d'espérance pour le continent. […] Avant de partir, j'ai exhorté le peuple mexicain à rester fidèles au Seigneur et à son Église, fortement attaché à ses racines chrétiennes.
[…] Aux catholiques cubains, qui avec l'ensemble de la population, espèrent en un avenir meilleur, j'ai adressé l'invitation à donner un nouvel élan à leur foi et à contribuer, avec le courage du pardon et de la compréhension, à construire une société ouverte et renouvelée où il a toujours plus de place pour Dieu, parce que quand Dieu est chassé, le monde devient un endroit inhospitalier pour l'homme. […]
A tous, j'ai rappelé que Cuba et le monde ont besoin de changements, mais que ceux-ci ne pourront se faire que si chacun s'ouvre à la vérité intégrale sur l'homme, présupposé essentiel pour atteindre la liberté, et décide de planter autour de soi la réconciliation et la fraternité, fondant sa propre vie sur Jésus-Christ: Lui seul peut dissiper les ténèbres de l'erreur, nous aidant à vaincre le mal et tout ce qui nous opprime. J'ai voulu aussi rappeler que l'Eglise ne demande pas de privilèges, mais demande à pouvoir proclamer et célébrer sa foi même publiquement, portant le message d'espoir et de paix de l'Evangile dans tous les domaines de la société. […]"