Le Pape a reçu ce matin les lettres de créances de M. Antonio Zanardi Landi, le nouvel Ambassadeur d’Italie, soulignant dans son discours au diplomate l’importance de la collaboration Eglise-Etat :
"Dans cet engagement, l’Eglise ne recherche ni avantage politique ni privilège ou faveur socio- économique. [Le but de l’Eglise] est de servir l’homme avec pour modèle et référence suprême les paroles et l’exemple du Christ…qui faisait le bien autour de lui et soignait qui souffrait. [L’Eglise attend] d’être considérée pour ce qu’elle est et de pouvoir accomplir sa mission particulière en faveur de tous les italiens et non seulement de ses propres fidèles".
Benoît XVI a exprimé le voeu de voir la coopération de tous les italiens
"contribuer à la conservation du patrimoine culturel et spirituel provenant de son histoire, mais aussi à l’accroissement des solutions aux grands défis de notre époque […] la défense de la vie humaine à tout stade, la garantie de tous les droits humains, personnels et familiaux, la construction d’un monde solidaire, le respect de la création, le dialogue interculturel comme interreligieux".
Rappelant que 2008 sera le 60 anniversaire de la Déclaration universelle des Droits-de-l’Homme, le Saint-Père a émis l’espoir que ce soit
"une bonne occasion pour l’Italie de favoriser, au niveau international notamment, l’émergence d’un ordre juste qui aura pour coeur le respect de l’homme, de sa dignité et de ses droits. Cette Déclaration est vue comme une sorte d’engagement moral assumé par l’humanité tout entière. Cela comporte une vérité profonde, surtout si les droits décrits dans la Déclaration sont considérés comme ayant leur fondement non seulement dans la décision de l’assemblée qui les a approuvés, mais dans la nature même de l’homme et dans son inaliénable dignité de personne créée par Dieu".