Lu ici :
"Les députés ont autorisé mercredi en commission, contre l'avis du gouvernement, le transfert d'un embryon après le décès du père si celui-ci a donné son consentement préalabl […]. Ces amendements visent à "permettre le transfert d'embryon après le décès du père dès lors qu'il avait donné son consentement et qu'un processus de transfert correspondant à un véritable projet parental d'assistance médicale à la procréation était donc entamé" […].
Cette possibilité de transfert est toutefois encadrée par des "délais stricts": un premier délai de six mois après le décès du père, au cours duquel la femme aura le choix de décider ou non de l'implantation des embryons et un second délai de 18 mois afin de permettre plusieurs tentatives de transfert."
Il s'agit ici des fameux embryons surnuméraires, conservés au congélateur. Le projet de loi sur la bioéthique sera débattu en séance publique à partir du 8 février.
Kelkin
S’il sont surnuméraires, autant qu’ils soient implantés, le mieux étant évidemment qu’on ne les eût pas “créés”.
Exupéry
Tout le vocabulaire de cette infâme culture de mort est vicié.
C’est le “projet parental” qui décide du sort de ces pauvres embryons. On décide de donner ses enfants à la sciences tout comme on déciderait de vendre une résidence secondaire. La vie de l’être innocent promis à un devenir, n’est plus qu’un “avoir” qui se gère, et dont on peut se défaire.
Cette notion perverse et totalitaire de “projet parental” n’est là que pour donner fallacieusement un ersatz frelaté de parfum de liberté. En fait c’est l’esclavage devant l’égoïsme et une toute puissance fantasmée à l’encontre de la Vie. Les dits “projets parentaux” ne sont là que pour faire oublier les attentes d’un Dieu Père ; Père de toute paternité et de toute maternité.
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malherbe geneviève
Donc, c’est un droit de naître orphelin! Plus tard, l’enfant pourra à sa guise intenter un procès ( à sa mère?) pour être né sans père…