De Bernard Antony :
[…] La nouvelle de la disparition depuis fin septembre du directeur d’Interpol, le chinois Meng Hongwei, a redonné l’occasion de maintes émissions sur le mode de respect des droits de l’homme en Chine. Tout ce que l’on sait désormais de Meng Hongwei, c’est qu’il a disparu aussitôt après son arrivée à Pékin, emmené dès sa descente d’avion. Seule information chinoise, il a été entendu par des autorités disciplinaires sur des accusations de corruption. Sans doute n’était-il plus en bonne grâce auprès de Xi. Et comme des dizaines de hauts cadres du parti disgraciés, nul ne peut aujourd’hui savoir dans quelle prison il a été englouti.
À vrai dire, le sort de Meng nous laisse plutôt indifférent. Avant d’être à Interpol, Meng n’était-il pas vice-ministre de la Sécurité publique en Chine et à ce titre chargé de la lutte contre les dissidents ? On sait ce que cela signifie : une mission de remplisseur de Laogaï et notamment avec les chrétiens non soumis au marxisme-léninisme maoïste.
Cela dit, on sait que François, qui a tant aimé Fidel Castro et qui apprécie tant son frère Raoul, voudrait rencontrer Xi. Peut-être pourrait-il profiter de l’avis de ce dernier sur la question « que faire des dissidents ? »
2018
L’aventure de Meng hongwei rappelle finalement ce qui est arrivé à DSK en Amérique. En Chine on n’a pas besoin de mise en scène destinée aux candides. Finalement quel est le régime le plus perfide ?
DUPORT
MERCI !