A l'audience générale, le Saint-Père est revenu sur son Encyclique qui souligne combien la
"charité dans la vérité est la force qui favorise le vrai développement de la personne et de l'humanité… Eclairée par la foi et la raison, elle seule permet d'atteindre un développement doté de valeurs humaines. [Caritas in Veritate ne prétend pas] apporter de solutions pratiques aux grands problèmes sociaux de notre monde…mais veut rappeler les principes fondamentaux d'un véritable développement humain. C'est pourquoi il porte son attention sur la vie de l'homme, élément de tout véritable progrès, sur le respect de la liberté religieuse…et une vision prométhéenne de l'homme, considéré comme simple artifice de son propre destin".
Pour cela, il faut des
"hommes justes en politique comme en économie, avant tout attentifs au bien commun".
L'économie
"a besoin de l'éthique pour fonctionner correctement, mais aussi du principe de gratuité et de la logique du don dans une économie de marché où le seul profit ne peut être la règle. Ceci n'est possible que par un effort commun, des économistes et responsables politiques, des producteurs et des consommateurs, et une formation des consciences pour recourir à des critères moraux dans tout projet politique ou économique… Il faut également un mode de vie nouveau pour l'humanité entière, avec des devoirs correspondant à des droits qui respectent l'environnement et la personne dans sa relation aux autres".
Face aux graves problèmes du moment, une
"autorité politique mondiale est nécessaire, qui respectera les principes de subsidiarité et de solidarité, en mesure d'orienter positivement le bien général dans le respect des grandes traditions morales et religieuses de l'humanité".
Partisan Blanc
‘respect des grandes traditions morales et religieuses de l’humanité”.
Ca fait un peu relativiste quand même.
Bibonne joel
le personnel ecclésiastique ayant banni le mot “charité” de son vocabulaire, il est heureux de rencontrer cette vertu théologale restituée de temps en temps dans les textes