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France : Société

L’enseignante qui se disait victime de menaces de mort et de racisme a tout inventé

L’enseignante qui se disait victime de menaces de mort et de racisme a tout inventé

Une enseignante du lycée Jean-Monnet à Libourne a été placée en garde à vue, mardi, des chefs de «dénonciation mensongère à une autorité judiciaire entraînant des recherches inutiles» et «d’escroquerie aggravée», déclare le procureur de la République de Libourne.

À quatre reprises, depuis le 4 décembre 2023, la suspecte s’était dite victime de menaces de mort et de viol. Violente et raciste, la première missive présentée à l’époque comme la visant indiquait par exemple : «Les Arabes du lycée, on doit les tuer. Je vais les saigner comme les cochons de mon grand-père.» Les deux courriers suivants étaient de teneur similaire.

Lors de la quatrième salve, les menaces de mort et les incitations au viol – toujours ponctuées d’insultes racistes – avaient pris une autre forme… Celle d’un SMS anonyme, envoyé à un étudiant en classe de terminale, qui était incité à relayer sur les réseaux sociaux ces menaces envers sa professeur. Le quatrième message avait pour émetteur une carte SIM prépayée et achetée par le professeur dans un bureau de tabac. Elle refuse d’admettre qu’elle est l’auteur des lettres manuscrites alors que les conclusions de l’expertise graphologique la désignent.

Encore une affaire d’islamophobie bidon.

Concernant l’assassinat d’Aboubakar Cissé, le Malien de 22 ans tué dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) le 25 avril, le procureur de la République de Nîmes a souligné hier :

“Les ressorts pour agir de l’agresseur sont très vite apparus comme profondément personnels : envie de tuer, quelle que soit la cible, et fascination morbide”. “Les faits apparaissent donc à ce stade construits autour d’une envie obsessionnelle de tuer une personne”. « Il s’agit d’un individu ayant agi dans un contexte isolé, sans lien avec une organisation diffusant un discours de terreur. »

Là encore, pas d’islamophobie. L’enquête a mis en lumière une personnalité instable, guidée par une « fascination morbide » et une volonté aveugle de faire du mal. Olivier Hadzovic avait exprimé quelques jours avant son passage à l’acte sa volonté de « violer des femmes » et de « tuer », sans jamais cibler une religion ou une origine en particulier.

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