Lu sur le blog de la liberté scolaire :
"Saint-André-en-Vivarais. Par manque d’élèves, l’établissement aurait dû fermer définitivement ses portes en juillet. C’était sans compter sur la mobilisation des parents d’élèves, de l’institutrice et de la municipalité, qui ont créé une classe indépendante pour accueillir les enfants. […]
L’an dernier, seuls neuf élèves animaient les bancs de l’école privée. Un manque d’effectif criant qui a poussé la direction de l’enseignement diocésain d’Ardèche à annoncer la fermeture de l’établissement pour la rentrée 2011… alors que celui-ci avait été rénové deux ans plus tôt. Dans cette commune de 232 âmes, le coup a été rude pour les villageois. Et principalement pour les cinq familles qui scolarisent leurs enfants sur la commune. D’autant que sans école, les bambins devaient s’inscrire soit à Saint-Agrève (16 km), soit à Tence (13 km). […] En fin d’année scolaire, ils créent l’Association de gestion de l’école de Saint-André-en-Vivarais. Le but : permettre l’ouverture d’une école hors contrat pour septembre. Une mission accomplie grâce à l’aide de la municipalité qui a débloqué une subvention de 30 000 euros pour prendre en charge les salaires de l’institutrice et de l’aide maternelle. […]
Concrètement, rien n’a changé pour les enfants : « Ils ne se sont pas aperçus du changement. Le programme n’a pas changé. La seule chose, c’est que l’on n’a plus de compte à rendre à l’inspection académique. Nous sommes tenus de respecter les nouvelles lois et on peut être inspecté sur les règles de sécurité. Mais c’est tout », explique Émilie Bos, 23 ans, institutrice-directrice de l’école, mais pas encore titulaire de son poste."