En 2023, près de 100 000 élèves étaient scolarisés dans plus de 2 500 établissements privés hors contrat selon l’annuaire des écoles libres. L’éducation nationale recensait 1 900 établissements hors contrat à la rentrée 2022. Il y a dix ans, l’école libre ne comptait que quelques dizaines de milliers d’élèves.
Pour l’historien Charles Mercier, cet essor a principalement deux causes :
- d’une part, l’attachement à des pédagogies alternatives, alors que l’enseignement public et le privé sous contrat partagent une même culture pédagogique ;
- d’autre part, une volonté d’affirmer une identité religieuse plus centrale et authentique, alors que l’enseignement sous contrat, victime en quelque sorte de son succès auprès de familles de tous horizons, se banalise et se rapproche du public.
Michel Valadier, directeur de la Fondation pour l’école, constate dans La Croix une croissance naturelle du hors contrat catholique :
« Une fois le primaire créé et dans la mesure où il grossit, la suite est mise en place ; ainsi, la moitié des nouveaux établissements sont des collèges. »
« Sans compter les quelques communautés religieuses traditionalistes déjà là il y a trente ans, la première motivation pour fonder ces écoles est religieuse, en réaction à l’affadissement de la dimension chrétienne de l’enseignement catholique : vouloir commencer la journée par la prière, inscrire l’instruction religieuse dans l’emploi du temps, etc. ».
Cette croissance du hors contrat n’est pas toujours bien vue par l’enseignement catholique. Mais son essor pourrait avoir pour impact de pousser certains établissements de l’enseignement sous contrat à mettre davantage en avant leur « caractère propre » inscrit dans le contrat d’association.
cadoudal
les hussards noirs, enfants de Cohn Bendit , sont cause d’une formidable régression et pollution de l ‘enseignement.
ceux qui le peuvent fuient loin de l’ école laïque , infestée d’idéologie licrasseuse et islamique.
Meltoisan
L’article « Licrasseux » ou “licrasseuse” n’existe pas sur wikipedia !