Il s’agit évidemment du Parlement européen, lequel, contrairement à ce que croient ceux qui surestiment son importance, détient moins de pouvoir de décision que la Commission et n’a aucun droit d’initiative législative, et où les eurodéputés siègent en fonction par groupe et non en fonction de leur pays d’origine (défendant ainsi les intérêts de leur groupe et non directement de leur pays).
Henri Védas estime que cette méconnaissance profite aux fédéralistes :
- D’abord parce qu’en surévaluant le poids du PE, les citoyens de l’UE croient que cette dernière est plus démocratique qu’elle ne l’est vraiment.
- Ensuite parce qu’ils sous-évaluent le degré de fédéralisme déjà atteint – par exemple en croyant que les eurodéputés siègent par pays d’origine.