Parallèlement à sa mobilisation auprès des députés, la CNAFC a écrit à MM Fillon et Bertrand pour leur demander d'intervenir de tout leur poids dans les débats à venir :
"La bioéthique, même si beaucoup d'experts se prononcent sur le sujet, n'est pas un sujet technique, mais un sujet politique. Ce domaine concerne tout l'homme, tous les hommes et ne peut être accaparé par les scientifiques".
Le texte qui va être débattu a évolué dans un sens inacceptable sur quatre points essentiels à propos desquels la CNAFC a exprimé sa vive inquiétude :
- le passage du principe d'interdiction de la recherche sur l'embryon assorti de dérogations à une autorisation encadrée,
- l'éligibilité des femmes vivant en couple à l'assistance médicale à la procréation,
- la possibilité offerte aux femmes nullipares de donner leurs gamètes avant d'avoir procréé,
- l'obligation de proposition du diagnostic prénatal à toute femme enceinte.