Moins connu que le serment d’Hippocrate pour les médecins, le serment des apothicaires est tout aussi important.
D’ailleurs, il est évoqué dans un entretien sur la fin de vie dans le Quotidien du Pharmacien.
Le Professeur Gilles Aulagner, président des Entretiens de Galien et président honoraire de l’Académie nationale de Pharmacie livre son point de vue sur le débat qui entoure le projet de loi sur la fin de vie et la place du pharmacien dans le texte à venir.
Alors que la loi sur la fin de vie est en débat à l’Assemblée nationale, il est important tout d’abord de rappeler, d’une part, que « l’aide à mourir » est un subterfuge lexical qui désigne à la fois le suicide assisté et aussi l’euthanasie avec l’accord du malade et que, d’autre part, la très grande majorité des personnels soignants au contact direct des patients en soins palliatifs, en fin de vie ou en train de mourir sont fermement opposés à ce volet du projet de loi. Il est également important d’examiner l’historique de la profession de pharmacien.
Sa création remonte en effet à août 1353 par la « jurande des apothicaires craignant Dieu » de Jean II le Bon qui a mis en place la base de l’organisation pharmaceutique.
Montalte
Ils ont fait quoi sur l’objection de conscience de ceux qui refusent de vendre des pilules abortives ? J’en connais qui ont été licenciés. Il faut vraiment qu’ils se secouent