La machine à régulariser des étrangers est cassée :
[…] les personnes étrangères résidant en France ne parviennent même plus à prétendre au dépôt de leur dossier. […] Pour les étranger·e·s résidant en France, en situation régulière ou non, l’obtention de titres de séjour nécessite l’étape préalable du dépôt d’un dossier en préfecture. […]
L’impossibilité de prendre rendez-vous dans les préfectures afin de déposer les demandes de titre de séjour impacte les associations intervenant en droit des étrangers puisque celles-ci sont débordées par ces demandes. Les associations sont donc contraintes de solliciter des avocates afin de déposer des recours en référé devant les juridictions administratives pour contraindre les préfectures à ouvrir leurs guichets et recevoir les demandeurs·ses.
Les juridictions débordées imposent désormais la production de captures d’écran journalières, sur des périodes indécentes, pouvant aller jusqu’à une année, tendant à prouver l’impossibilité de la prise de rendez-vous. Et encore faut-il, pour certaines, que ces captures soient celles d’un ordinateur faisant apparaître l’identité de la personne demandeuse alors que celle-ci n’en dispose pas, maîtrise parfois mal la langue française, et ne peut que s’adresser à un·e travailleur·se social·e ou bénévole associatif·ve pour renouveler ces vaines tentatives.
Ces mêmes travailleurs·ses sociaux·les et bénévoles remplacent l’officier préfectoral, l’agent·e du service public qui ne disparaît désormais plus seulement derrière son guichet mais derrière son écran. […]
Le blocage est aujourd’hui tel, qu’un trafic de rendez-vous en ligne s’est mis en place […]
Face à ce constat, nous nous sentons impuissant·e·s. Ni les associations, ni les collectifs, ni les autorités indépendantes, ni les élu·e·s locaux·les ne disposent des moyens d’infléchir ces blocages qui ne dépendent pas de nos responsabilités et compétences. […]
Cette pratique, qui relève de la maltraitance administrative, n’a pas sa place dans un État de droit. […]
Le sévice public pour bloquer l’immigration, il fallait y penser.
AmpuriasTempio
Economies = Réductions de fonctionnaires qui risquent le burn-out = arrêts de travail pour surmenage = dossiers en souffrance = insatisfaction et mécontentement……= dépenses
2018
1/ l’utilisation de l’écriture inclusive est un indice qui laisse entendre que la revendication ne provient pas d’une association qui se préoccupe surtout du sort des personnes concernées, mais bien d’idéologues qui œuvrent pour la théorie du genre et la fin des frontières (l’islamo gauchisme ?)
2/ on a enfin trouvé une vertu à la lourdeur administrative. Vu que la voie des urnes est bloquée par la présence de Marine Le Pen, peut-être qu’une autre voie de salut sera la déliquescente de l’Etat qui est incapable de mettre en œuvre politique de saccage de la société voulue par les idéologues qui sont au pouvoir ?
Michel Janva
Vous parlez bien de la citation ?
Michette
Il serait souhaitable d’inclure préalablement un excuse pour cette citation avec l’écriture inclusive ?
Michel
“Cette pratique, qui relève de la maltraitance administrative, n’a pas sa place dans un État de droit.” ???!!!
Un État de droit dans lequel tout étranger peut entrer et résider sans autorisation ni papiers et même percevoir des aides dudit État n’est plus un État de droit : la racaille bo-bo écolo et islamo-gauchiste y pullule impunément comme moustiques dans des cloaques fétides…
Classico
Illisible ce texte en écriture dite inclusive. Le SB devrait proposer une “traduction” ;-)
Loulou
Tout comme “Classico”, je pense que le Salon Beige ne devrait pas se laisser coloniser par l’écriture dite ‘inclusive’ et devrait ‘traduire’ systématiquement les citations lorsque celles-ci sont rédigées dans ce dialecte barbare. Nul besoin de donner plus de place qu’elle n’en a déjà dans notre quotidien à cette bouillie nauséabonde, c’est faire trop d’honneur aux déconstructeurs d’extrême gauche et aux imbéciles incultes qui les copient pour “faire moderne”. Quitte à signaler dans l’article que la citation originale était rédigée dans ce dialecte.
Michel Janva
c’est une citation…