Suite à l'annonce par le gouvernement que 700 millions d’euros d’économies seraient faits sur la branche famille de la sécurité sociale dans le budget 2015, des milliers de parents se sont mobilisés sur Facebook et ont pris le nom de « Bébés Révoltés » avec le soutien de Familles de France.
Le mercredi 8 octobre, a été créé avec des parents représentants les Bébés Révoltés et deux autres grandes associations (Le Mouvement Mondial des Mères France et l’Union des Familles en Europe) un collectif « Les Bébés Révoltés et leurs Familles ».
Les premières actions ont déjà démarré dans toute la France : Diffusion d’affichettes chez les gynécologues, les pédiatres, dans les haltes-garderies, les crèches, les boulangeries, les pharmacies,… Courrier à Mme Marisol Tourraine et à plusieurs grands média. Très prochainement, les parents vont être invités à écrire à leur député.
Mardi, le mouvement a été auditionné par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale à l'heure des arbitrages sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2015.
JEAN DU TERROIR
Il serait bien plus crédible de la part des milieux catholiques de réclamer que la réduction des allocations familiales s’applique à tout le monde et non uniquement à ceux qui, du fait de leur revenu les “rangeant dans la classe moyenne”, correspondent de facto à la cible des socialistes.
Rappelons en effet que les allocations familiales constituent avant tout la principale “pompe aspirante” de l’immigration de masse et qu’il y a d’autres moyens moins onéreux d’aider les mères à assumer leur “métier”…avec des politiques sociales de proximité favorisant l’emploi dans certaines régions!
Mais la réclamation pure et simple du maintien des allocations familiales dans leur montant actuel constitue une erreur à la fois de fonds (il faut bien diminuer cette trappe à oisiveté, assistanat et immigration) et de forme (le gouvernement n’a de toutes les façons pas le choix et, s’il est socialiste, il en profitera pour “viser” préférentiellement les milieux correspondant au shéma “traditionnel” tel que l’on se la fait dans les familles catholiques).
J’en profite pour écarter l’argumentaire de la nécessité des allocations familiales pour assurer le financement des retraites: avec plus d’un quart de la jeunesse écartée de l’emploi, c’est en favorisant ce dernier que l’on assurer la préservation des retraites ce qui, assurément, ne passe pas par le maintien des cotisations salariales!