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L'Eglise : L'Eglise en France

Les catholiques s’organisent en Alsace

Les catholiques s’organisent en Alsace

Nous avons interrogé l’un des fondateurs du Collectif de catholiques en Alsace né dans la foulée de la démission de Mgr Ravel.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Marc. Mes attaches familiales sont dans un diocèse très lié à celui de Strasbourg durant une partie du XIXe siècle. Féru d’Histoire religieuse, je fais partie de ce qu’on a appelé la « génération Jean-Paul II », bien que ce soit de manière un peu tardive, d’autant que je me suis tenu éloigné de l’Église durant quelques années. Je suis finalement revenu à elle, et je dois avouer que ce retour ne s’est pas fait sans quelques surprises ; les unes heureuses et édifiantes, les autres beaucoup moins. Ce à quoi nous assistons en Alsace relève assurément de la deuxième catégorie.

Vous avez lancé avec d’autres un collectif de catholiques en Alsace, pourquoi ?

Les événements autour de la demande adressée par Rome à Mgr Ravel de renoncer à sa charge, puis, surtout, le double scandale public d’une pétition contre notre Archevêque lancée par des laïcs et des prêtres, peu nombreux mais bien connectés et influents, ainsi qu’une manifestation hostile d’une quinzaine de personnes devant la cathédrale lors de la messe chrismale ont agi comme un électrochoc. Les « progressistes » du groupe Jonas Alsace, membre du Réseau des Parvis, étaient à la manœuvre avec des représentants d’un certain monde associatif pour la pétition comme pour la manifestation. Il nous a semblé évident que l’affaire était grave, et qu’elle n’était pas qu’un anecdotique épisode de relations tumultueuses entre un pasteur et son troupeau. Étant donnée l’origine apparente de l’attaque, c’était bien plus la foi catholique qui était visée que la personne d’un évêque décrié par certains. Mgr Ravel, en effet, n’avait pas plu à ces éléments qui veulent imposer leurs marottes habituelles : mariage des prêtres, ordination des femmes et j’en passe bien d’autres, et il en avait mécontenté plus d’un dans ce milieu au cours de son épiscopat.

Nous avons donc voulu et entendons signifier deux choses : la première, c’est qu’il est inacceptable qu’on s’attaque à un évêque — un successeur des Apôtres — d’une manière aussi violente, avec une mentalité de sycophantes qui font régner la terreur. S’ils ne sont pas contents, qu’ils usent de la correction fraternelle s’ils sont prêtres et de la correction filiale s’ils sont laïcs ; et s’ils en sont incapables, qu’ils se taisent ou qu’ils s’en aillent ! Il y a suffisamment de communautés ecclésiales relevant d’autres confessions avec lesquelles ils partagent déjà à peu près tout et qui pourraient les accueillir. La seconde, c’est que nous n’avons aucune intention de laisser qui que ce soit remettre en cause la foi catholique que nous avons reçue. C’est d’ailleurs là notre but principal : au titre de notre baptême et de notre confirmation défendre la foi catholique, le dépôt de la foi, contre tous ceux qui voudraient l’altérer au gré de leurs fantaisies. Nous croyons en cela représenter la majorité silencieuse et nous espérons la réveiller, l’encourager à se manifester contre ces démolisseurs. C’est pour cela, et pour cela seulement, que nous prions tous ceux qui se reconnaissent dans notre démarche de bien vouloir signer notre manifeste, car il faut que tous ceux qui déplorent l’état pitoyable dans lequel se trouve l’Église actuellement signifient ce qu’ils veulent et ce qu’ils ne veulent pas. Les mois à venir seront cruciaux pour cela.

Selon vous, Mgr Ravel a-t-il été victime d’une cabale de progressistes ou son départ s’explique-t-il autrement ?

Pour ce que nous avons pu en savoir, il s’agirait d’un petit groupe de prêtres de tous bords qui, pour des raisons différentes ont manœuvré en vue de discréditer l’Archevêque auprès de sa hiérarchie. Ce ne sont donc pas des laïcs associés à quelques prêtres progressistes qui ont été à la manœuvre initialement. Du reste, ceux-ci n’ont en quelque sorte pu que donner l’estocade à leur évêque en se faisant de la publicité à peu de frais — hormis sans doute la perte de leur dignité. Maintenant que la poussière soulevée par les événements retombe, il est possible d’y voir un peu plus clair. Que Mgr Ravel ait eu des difficultés pour partie à cause de maladresses et même d’erreurs de sa part, c’est certain. Il l’a lui-même reconnu dans un entretien accordé au magazine La Vie en mai dernier. Mais cela paraît tout de même insuffisant pour justifier le sort qui lui a été fait. Il faut croire que des personnes bien placées dans la hiérarchie du diocèse ont usé de leur position pour obtenir la tête de leur évêque en le dénonçant au Nonce apostolique, et ce non pas une fois, mais à plusieurs reprises, selon mes informations. À ce propos, je m’interroge, moi qui aime l’histoire religieuse, sur le fait que depuis quelques années, on semble faire de plus en plus facilement droit aux requêtes des malcontents. Naguère encore, ces plaintes émanant du clergé ne bénéficiaient pas d’un accueil aussi favorable : elles étaient généralement archivées dans la corbeille à papier. Cela traduirait-il une volonté romaine de resserrer plus que jamais le contrôle sur les évêques ? Je ne saurais y répondre ; mais je suis surpris du nombre d’évêques qui renoncent à leur charge ces derniers temps, et ce pour des motifs qui paraissent quelque peu surprenants.

Pour revenir à Strasbourg, un entretien donné tout récemment aux Dernières Nouvelles d’Alsace par Sœur Susannah Kelly, une religieuse américaine des Fraternités monastiques de Jérusalem que Mgr Ravel avait chargée de la question des abus sexuels dans le diocèse, contribue à comprendre les tenants et aboutissants de l’affaire. Dans cet entretien, elle affirme avoir la certitude que, si l’Évêque a fait l’objet d’une visite apostolique, c’est précisément à cause de son zèle à régler la question des abus. Si son analyse est pertinente, alors on peut à bon droit soupçonner que c’est avant tout une cabale de prêtres qui a provoqué la chute de Mgr Ravel. Qui d’autre en effet que des prêtres influents aurait pu obtenir de Rome une visite apostolique qui manifestait clairement qu’il était déjà sur la sellette ? Sœur Susannah Kelly ajoutait : « Beaucoup de membres du clergé ne sont pas fidèles à leurs vœux et mènent une double vie ». On peut penser que ces prêtres influents se trouvent parmi ceux-ci, ou parmi d’autres malcontents, et qu’ils en ont voulu à Mgr Ravel de venir menacer leur tranquillité. Rappelons à ce propos que c’est lui qui a choisi de dénoncer au Procureur de la République les agissements de son prédécesseur, Mgr Grallet, à l’encontre d’une femme. C’était en janvier 2022. La visite apostolique a été annoncée en juin suivant. Je n’établis cependant pas un lien de causalité entre les deux événements. Toujours est-il que certains membres du clergé imaginent que Mgr Ravel a livré son prédécesseur à la justice. Or, ceci n’est pas vrai. En revanche, nous croyons savoir que Mgr Grallet n’a pas traité convenablement un certain nombre de cas, qui auraient risqué d’être traités si on ne faisait pas partir Mgr Ravel au plus vite. À ce propos, des rumeurs insistantes font état d’un « ménage » inachevé dans le diocèse. J’ajoute enfin qu’il est tout de même surprenant pour une Église engagée dans une démarche synodale que ni le peuple de Dieu, ni l’évêque concerné n’aient eu connaissance des conclusions de la visite apostolique.

En résumé, des prêtres influents et décidés à faire la guerre ont commencé à s’inquiéter de voir que leur évêque mettait le nez dans leurs affaires et qu’il risquait tôt ou tard de s’occuper d’eux. Ils ont monté une cabale et attaqué en secret, prétextant à Rome des problèmes de « gouvernance » du diocèse, et les « progressistes » ont parachevé le travail en manipulant l’opinion, ce qui leur permettait de se donner de l’importance tout en faisant avancer leur cause. « Le vice appuyé sur le bras du crime », en quelque sorte.

Comment expliquez-vous que les groupes progressistes, qui sont si peu représentatifs de l’Église contemporaine de France, aient une telle influence ?

Avec toutes les réserves que je viens d’exprimer, car les manœuvres de ces groupes n’auraient pu aboutir à grand-chose sans la cabale de prêtres en guerre avec l’évêque, il faut reconnaître qu’ils ont effectivement une certaine influence.

Ces groupes, qui mêlent prêtres et laïcs, sont d’implantation déjà ancienne. Dans les bouleversements qui ont suivi le concile Vatican II, surtout dans les années 1970-1980, leurs idées se sont diffusées dans l’Église. Ils étaient alors des « chrétiens d’avant-garde » — ou du moins se percevaient-ils comme tels. Ceux qui font partie de ces mouvements ou leur sont sympathiques se sont implantés depuis longtemps dans les structures de l’Église et — principalement — le milieu associatif. Ils ont des réseaux bien établis, dans les diocèses et au-delà. Comme en plus ils ont des soutiens à Rome, il n’est guère étonnant que leur influence et leur capacité de nuisance soit réelle, bien qu’inversement proportionnelle à leur nombre. C’est une minorité très largement vieillissante, voire franchement vieille, mais qui dispose de ses propres médias et bénéficie d’un accueil favorable dans les grands médias régionaux et nationaux. Il faut ajouter à cela le fait qu’un nombre significatif de prêtres ne partage plus ni la foi, ni les mœurs ni la discipline de l’Église tels qu’exposées dans le Catéchisme de l’Église catholique et le Code de droit canonique de 1983, et qu’ils favorisent activement ou passivement les actions de ces progressistes, dont ils espèrent sans doute qu’ils obtiendront de changer et la foi et les mœurs, ce qui fera que tôt ou tard leur situation se trouvera miraculeusement régularisée.

Comme cette minorité progressiste se sait plus proche de la tombe que du berceau et qu’elle n’a rien transmis, elle devient hargneuse, car elle sent que ses conquêtes risquent de lui échapper. Les militaires le savent bien : les combats d’arrière-garde sont les plus sanglants.

À votre connaissance, ces groupes continuent-ils à agir dans le diocèse de manière visible ou en secret ?

Le 6 juillet dernier, une tribune signée par un prêtre, un diacre permanent et une laïque a paru dans le quotidien La Croix sous le titre La crise de l’Église en Alsace est symptomatique de dysfonctionnements graves dans l’Église. Les signataires du texte en appelaient à l’Administrateur apostolique, lui demandant « de manière urgente la tenue d’un synode dans leur diocèse, après les remous provoqués par la démission de Mgr Luc Ravel », tout en affectant de déplorer la situation de crise dans laquelle se trouvait désormais l’Église d’Alsace. Le texte était accompagné d’un lien menant au texte intitulé Appel de 100 baptisés d’Alsace et à la liste des cent premiers signataires. Or, en parcourant cette liste, quelle n’a pas été notre surprise de constater qu’on y trouvait les noms de la plupart de ceux qui avaient trempé dans les manœuvres du dit « Groupe Jonas » et consorts, et notamment de celui qui avait initié la pétition demandant à Mgr Ravel de démissionner. En d’autres termes, ces gens ont fait publier sous un faux-nez un appel dans lequel ils déploraient une situation de crise à laquelle ils avaient très activement participé ! Comme dirait saint Thomas d’Aquin : « Omnes stulti et deliberatione non utentes, omnia tentant », ce que Michel Audiard a magnifiquement traduit dans l’inoubliable scène de la cuisine des Tontons flingueurs : « Les c…, ça ose tout ; c’est même à ça qu’on les reconnaît ». Nous avons contacté la rédaction du journal, pour leur envoyer une réponse détaillée, afin que leurs lecteurs puissent être informés de ce fait. On nous a assurés que notre réponse avait été transmise au service « Religion et débats ». À ce jour, nous ne savons toujours pas si elle sera publiée. Nous l’espérons, car il serait dommage pour les lecteurs du journal que le texte de la tribune ne bénéficiât pas d’un éclairage supplémentaire, d’autant que nous avons assorti notre réponse d’une invitation à débattre publiquement et en terrain neutre avec les responsables de l’appel, événement auquel la presse pourrait être conviée. Quant à la demande de tenue d’un synode diocésain, pourra-t-elle aboutir ? Y croient-ils réellement ? Nous l’ignorons, mais peut-être n’est-ce même pas le but recherché. En effet, on peut formuler l’hypothèse qu’un appel public relayé au niveau national serait destiné, a minima, à tenter de peser sur le choix du futur Archevêque de Strasbourg. En gros, comme dirait Jean-Claude Dus dans Les bronzés font du ski : « Oublie que t’as aucune chance, vas-y fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher ». En tout cas, si notre hypothèse est juste, on peut s’interroger sur l’exercice que certains font de la déontologie journalistique, et notamment de la Charte de Munich et de la Charte d’éthique professionnelle des journalistes de 2011. Quoi qu’il arrive, nous publierons le texte de notre réponse sur notre site Internet. Et nous vous remercions très vivement de nous donner la parole !

Croyez-vous qu’il soit envisageable que les catholiques de différentes traditions liturgiques ou spirituelles s’entendent pour réévangéliser ?

Dans les temps de plus en plus troublés qui sont les nôtres, avec un effondrement de la foi tel que nous le connaissons, c’est absolument vital ! Le célèbre livre La France, pays de mission ? date de septembre 1943, il y a très exactement quatre-vingts ans. Depuis, avons-nous assisté à un « printemps de l’Église » ? Non, et plus personne ne peut raisonnablement le soutenir, tant il est manifeste que nous sommes dans le plus glacial hiver. Pour le printemps, il faudra encore attendre. Et il est consternant de découvrir que le Père Louis Bouyer décrivait déjà la catastrophe que nous vivons dans La décomposition du catholicisme en 1968 ! C’était il y a cinquante-cinq ans, et rien ne semble avoir changé, si ce n’est que la fête est finie et que les derniers fêtards n’ont plus la belle allure du début ; plutôt des têtes de déterrés. Il ne s’agit cependant pas de mettre en accusation le concile Vatican II, ce qui serait trop facile, tant le phénomène est complexe. Je renvoie pour cela à la lecture du livre de Guillaume Cuchet : Comment notre monde a cessé d’être chrétien, sous-titré Anatomie d’un effondrement. Et les statistiques récentes démontrent avec la dernière évidence qu’il s’agit bien d’un effondrement, puisque nous sommes désormais arrivés à un taux de « messalisants » situé — dans le meilleur des cas — aux alentours de 5 %, voire 2 à 3 %. Et je n’ose imaginer ce qu’il se passera à plus ou moins brève échéance dans les paroisses rurales, quand les fidèles les plus âgés auront disparu, eux qui sont de loin les plus nombreux, voire les seuls restants. Mais puisque nous parlons d’avenir, il est indispensable que tous les catholiques de bonne foi, ceux qui veulent vivre de leur foi dans la fidélité au Christ et à l’Église qui est Son corps prennent conscience de ce désastre et parviennent à s’unir pour cela.

Ceci posé, pour répondre à votre question : est-ce envisageable ? j’ose espérer que oui, parce que c’est indispensable et que rien ne s’y oppose. Les différences d’approche spirituelles et liturgiques sont légitimes et peuvent s’enrichir mutuellement. Des freins cependant existent, car beaucoup de chrétiens, bien que sincères, semblent considérer qu’évangéliser, c’est mal, ce qui indique un refroidissement de la foi. Pour dépasser ces appréhensions, il faut se rappeler que toute évangélisation commencera par nous-mêmes. Mais comment en vouloir à ces gens, quand on constate avec effarement que même un futur cardinal, à peine l’annonce de sa création connue, se dépêche d’annoncer à propos des JMJ que « nous ne voulons pas du tout convertir les jeunes au Christ ou à l’Église catholique ou quoi que ce soit du genre » ? On dirait Lionel Jospin en 2002 ! Le socialiste annonçant à la terre entière que son programme « n’est pas socialiste », espérant sans doute ainsi ratisser large, mais aussi, je le crois, convaincu qu’en c’est en se reniant qu’on a les clefs de l’avenir. On sait comment cela a fini pour ce personnage, et c’est bien normal. Je serais pour ma part curieux de connaître l’exégèse que fait le cardinal désigné de Marc, 16,15-16 : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné » ; mais peut-être « ses propos ont-ils été mal interprétés », comme on dit de nos jours ?

Sans écouter ceux qui voudraient les dissuader d’accomplir légitimement (c’est-à-dire en accord avec la tradition authentique de l’Église) un commandement évangélique en exerçant la vertu de prudence, il faut que les catholiques, quelles que soient leurs traditions liturgiques ou spirituelles prennent d’abord conscience de l’étendue du désastre et du danger que courent les âmes pour admettre l’urgente nécessité de l’évangélisation. Alors peut-être saurons-nous surmonter les désaccords qui pourraient surgir entre nous. C’est aussi, et avec toute la modestie qu’impose l’immensité de la tâche et la faiblesse de nos moyens, ce que nous espérons parvenir à initier, là où nous sommes. Et nous espérons de tout notre cœur que les autres catholiques de France le feront, eux aussi là où ils sont, pour le bien de notre Mère l’Église.

Liens:

https://www.francebleu.fr/infos/societe/il-se-conduit-comme-un-general-des-pretres-demandent-le-depart-de-l-archeveque-monseigneur-ravel-6802133

https://www.change.org/p/lettre-de-chr%C3%A9tiens-du-dioc%C3%A8se-de-strasbourg-%C3%A0-mgr-luc-ravel

https://www.collectifcatholiquealsace.org/

https://www.lavie.fr/christianisme/je-ne-conteste-aucune-maladresse-les-confessions-de-luc-ravel-88487.php

https://www.dna.fr/societe/2023/07/15/beaucoup-de-pretres-menent-une-double-vie

https://www.alsace.catholique.fr/actualites/417693-declaration-de-mgr-ravel-concernant-mgr-grallet/

https://www.la-croix.com/Debats/crise-lEglise-Alsace-symptomatique-dysfonctionnements-graves-lEglise-2023-07-06-1201274408

https://padlet.com/raymondkohler/l-appel-des-100-baptis-e-s-d-alsace-weo40vlmeb4wxwdo

https://www.seuil.com/ouvrage/comment-notre-monde-a-cesse-d-etre-chretien-guillaume-cuchet/9782021021295

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7 commentaires

  1. Le problème des catholiques fidèles d’Alsace ne se situe non pas d’abord à Strasbourg mais bien à Rome, qui appuie toutes les initiatives visant à détruire l’Église catholique pour la remplacer par une Église synodale, œcuménique et démocratique…

  2. Tout ce que dit “Marc” dans cet article montre que l’Eglise d’Alsace comme celle d’Allemagne est sur la mauvaise pente et que les “modernistes” profitent de l’ambiguïté de ce synode pour faire sauter tous les verrous et détruire les fondements de notre foi et de la vie selon l’Evangile. Mais le diable porte pierres dit-on et je me félicite que Mgr Ravel qui a au moment des dernières élections déclaré : “je voterai Macron , bien entendu” ait été dans l’obligation de démissionner.
    En effet quelle crédibilité a cette Eglise qui soit disant se bat contre la destruction des valeurs chrétiennes et même plus simplement du droit naturel, quand ses prélats les plus en vue osent soutenir ce président de la République, moteur de toutes ces destructions ? La politique est un rapport de force et non une incantation. Donc à quoi sert de faire de belles déclarations en faveur du respect de la vie dès sa conception jusqu’à la mort naturelle si “en même temps” on fait voter les cathos, par l’exemple donné, en faveur des porteurs de ces idéologies mortifères ? En psychiatrie cette attitude contradictoire s’appelle : trouble dissociatif de la personnalité. Cela est incompatible avec l’exercice de responsabilités.

    • Bien d’accord avec vous.
      Le « citoyen Ravel » aurait dû tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de sortir pareille ineptie de schizophrène.
      Il sort de son rôle de pasteur, de toute façon.
      Quant à la cabale menée contre lui, c’est moche mais pas surprenant.
      On est toujours l’extrémiste de quelqu’un monseigneur!

  3. Un à un, ils dégomment les meilleurs évêques.
    La destruction de l’Eglise en France est bien avancée, s’accélère. L’Ennemi ne se cache plus.

    Merci de votre engagement courageux qui permet de garder l’espoir.

  4. Article intéressant mais un peu confus tout de même pour être totalement percutant . C’est dommage .
    Je ne suis pas sûr que les références aux tontons flingueurs et aux bronzés ne soient de nature à le rendre crédible

  5. Merci pour cet article intéressant et juste dans son propos.
    J’avoue cependant avoir un peu de mal à pleurer sur le sort de Mgr Ravel, qui déclarait en Avril 22 dans la presse : « Le citoyen Ravel que je suis votera Emmanuel Macron, bien entendu”. Bien entendu. Voter pour celui qui a permis la mort de Vincent Lambert, l’extension du « droit » à l’avortement jusqu’à 14 semaines, la PMA pour les duos de lesbiennes et pour les femmes seules, bientôt l’euthanasie, qui a déclaré qu’un père n’est pas forcément un homme, etc… bref un pur spécimen de la culture de mort… c’est vrai, pourquoi un chrétien hésiterait-il à voter pour lui ?

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