L’article publié par BFM est intéressant et montre tout le dynamisme apporté par les catholiques traditionalistes, au même moment où ils semblent persécutés par les plus hautes instances du Vatican.
Il faut toutefois noter qu’en tout début d’article, un prêtre progressiste est interrogé et son témoignage est sans doute ce qu’il y a de plus grave. Ainsi ce bon prêtre, sans doute un des derniers prêtre ouvriers marqué par le communisme, estime rattaché au traditionalisme : statues et crucifix recouverts de tentures violettes pendant le Carême, chemin de Croix en dehors du Vendredi Saint et même dans les rues !!!
Le journaliste, forcément mal informé, range comme pratiques traditionalistes des pans entiers de la liturgie validée par Vatican II : communion dans la bouche, chants en latin, aspersion d’eau bénite, encens, agenouillements…
Passons ces preuves d’inculture religieuse. Voici des extraits de cet article :
Le prêtre Jean-Claude Sauzet est “chrétien, oui”. Mais ce membre de l’équipe de l’aumônerie des hôpitaux psychiatriques de Seine-Saint-Denis a “de plus en plus de mal à dire” qu’il est “catholique”. “Il y a des célébrations où je ne vais plus“, confie-t-il. Ordonné il y a une quarantaine d’années, cet ancien aumônier à Jérusalem pour le Secours catholique et aumônier national au sein de l’ONG CCFD-Terre solidaire regrette ce qu’il considère comme un virage traditionaliste de l’Église. “Ça se répand à une vitesse incroyable“, estime-t-il.
“Pendant le carême, de plus en plus souvent, les statues et crucifix sont recouverts de tentures violettes, c’est typiquement une coutume qui date d’avant le concile Vatican II (…) Ce prêtre évoque également la multiplication des cérémonies du chemin de croix les vendredis alors qu’elles étaient auparavant réservées au Vendredi saint – précédant le dimanche de Pâques. “Dans l’église à côté de chez moi, il a même été décidé que ces processions auraient lieu dans les rues de la ville“, s’étonne-t-il. Une “démonstration” qui heurte ce prêtre. Et des “dérives”, juge-t-il, qui lui ont fait “prendre ses distances” avec l’institution.
Ce retour en grâce du traditionalisme se manifeste sous de multiples formes: regain des messes tridentines, célébrées selon l’ancien rituel; davantage de textes et de prières en latin, d’encens, d’aspersions et d’agenouillements; communion dans la bouche; prêtres revêtus des vêtements liturgiques d’avant la réforme...
“Les traditionalistes se définissent d’abord comme attachés à l’ancienne forme rituelle de la messe, ils préfèrent d’ailleurs se désigner comme des catholiques traditionnels”, explique Jean-Benoît Poulle, agrégé d’histoire et spécialiste du catholicisme (…)
En ce qui concerne les traditionalistes, le mensuel catholique La Nef a estimé leur nombre en France à un peu plus de 50.000, pour quelque 250 lieux de culte qui proposent régulièrement la liturgie selon la forme extraordinaire – c’est-à-dire d’avant Vatican II. Jean-Benoît Poulle évalue plutôt leur nombre entre 100.000 et 200.000. Mais si ce total paraît faible, il est à mettre en regard de “la décrue générale du catholicisme”, nuance Jean-Benoît Poulle.
“Il n’y a pas une dynamique énorme mais leur part relative croît beaucoup”, estime-t-il. “À l’image de la marée qui se retire, ils sont plus visibles.” (…)
Autre illustration du phénomène: le pèlerinage de Chartres, une marche au départ de Paris organisée le week-end de la Pentecôte depuis 1993 par une association catholique traditionaliste qui réunit d’année en année davantage de pèlerins – 15.000 en 2022 – avec une moyenne d’âge de 21 ans.
C’est le cas d’Alice, 21 ans, étudiante en histoire, qui indique avoir grandi dans une famille “très attachée au rite traditionnel”. Elle participe à ce pèlerinage depuis l’âge de 13 ans et en parle comme d’un “grand moment de foi” qui lui “redonne de l’élan”, assure-t-elle. “Mes cinq frères et sœurs l’avaient déjà fait, c’était dans la suite logique des choses. Il y a beaucoup de jeunes, ça créé une émulation, ça nous affirme dans ce choix et ça donne de l’espoir de voir qu’on n’est pas tout seul à suivre ce rite.”
Pour le doctorant Jean-Benoît Poulle, le fait que les jeunes catholiques aient grandi dans une société où le catholicisme était en perte de vitesse leur a donné “le sentiment de représenter une minorité”. Ce qui aurait induit un changement dans leur manière de vivre leur foi, avec notamment une pratique plus affichée. “Pour les jeunes, il y a quelque chose de décomplexé à affirmer son appartenance religieuse, c’est presque tendance”, estime-t-il.
“La messe ‘tradi’ apparaît comme plus neuve et la messe en français, un truc de vieux. Créant une sorte de conflit de génération qui pourrait accentuer le malaise du catholicisme.”
“Depuis les années 1970, on a abandonné la tradition, les rites et les symboles aux traditionalistes”, retrace Anthony Favier, coauteur de Religions et classes sociales. Pour cet historien du catholicisme, “les jeunes vont chercher le faste et la pompe qui ont été perdus“, quitte à idéaliser le passé et “reconstruire une messe qui n’était pas celle d’avant le concile”.
Yves Chiron, proche des milieux traditionalistes, salue pour sa part un “recentrage” du culte après une “anarchie” permise selon lui par le concile Vatican II, avec des sermons “pas d’un haut niveau spirituel”, “pas toujours du meilleur goût” et s’en tenant “à des bons sentiments”, estime-t-il (…)
“Ce rite m’élève et me fait grandir dans ma foi“, confesse Alice, qui témoignait un peu plus haut. “C’est tout une atmosphère qui vous transporte, l’impression d’être dans une bulle hors du temps”, ajoute-t-elle. “C’est plus approfondi, un peu comme entre un hôtel une ou cinq étoiles“, compare Guillaume.
À 39 ans, ce libraire parisien a suivi “tout le parcours habituel”: baptême, catéchisme, scolarité dans une école catholique, première communion et confirmation. Issu d’une famille catholique pratiquante mais non traditionaliste, il ne manque pas une seule messe le dimanche, toujours célébrée selon le rite ancien. Le jeune homme a connu un “émerveillement” en découvrant ces célébrations lors de ses études supérieures à Versailles. “Comme tout est plus codifié, on est plus attentif, il n’y a rien à inventer, pas de distraction”, assure-t-il. “Le cœur et l’esprit sont plus libres pour se laisser porter par le rite.” Mais au sein de sa famille, le sujet est presque “tabou”. “Ils savent que je vais à la messe ‘tradi’ mais ils ne m’en parlent pas et ça ne me viendrait pas à l’esprit de leur proposer. Pour eux, il y a forcément quelque chose d’idéologique.” Guillaume soutient pour sa part que ce n’est pas son cas et regrette une forme de “récupération” politique de la messe tridentine (…)
Quel est le rôle de l’Église dans cette dynamique? En 2007, le pape Benoît XVI autorise la célébration de la messe tridentine – un virage conservateur après l’ère Vatican II. “Il est évident que Benoît XVI a donné une pleine liberté à la messe traditionnelle, favorisant la multiplication des lieux de culte“, pointe l’historien Yves Chiron.
Mais en 2021, le pape François décide de limiter fortement les messes selon le rite tridentin. Il annule ainsi l’élargissement permis par son prédécesseur qui a, selon lui, renforcé les “divergences” et encouragé les “désaccords qui blessent l’Église”.
“La volonté du Vatican, c’est qu’il n’y ait qu’un seul rite, le rite moderne, et l’extinction du rite ancien“, synthétise le chercheur Jean-Benoît Poulle. “Mais c’est le plus dynamique. Les évêques appliquent donc cette mesure de manière prudente et ne veulent pas rouvrir la guerre liturgique.” Nicolas de Bremond d’Ars considère même que les traditionalistes sont aujourd’hui perçus “avec une certaine faveur”. En témoigne le nombre de messes célébrées selon le rite tridentin – pourtant condamné par le pape – dans le diocèse de Paris.
Dans les séminaires, les vocations sont par ailleurs davantage traditionalistes. L’année dernière, quelque 122 prêtres ont été ordonnés. Parmi eux, entre un cinquième et un quart l’ont été selon le rite ancien. “Les jeunes prêtres sont plus raides”, remarque le prêtre et sociologue Nicolas de Bremond d’Ars. “Je vois de plus en plus de soutanes, c’est assez clair qu’ils cherchent à se démarquer”, abonde Patrice Dunoyer de Segonzac, président des Poissons roses, un courant de chrétiens de gauche. “Si ces derniers ne célèbrent pas la messe selon la forme ancienne, ils remettent du latin dans la liturgie avec un discours plus évangélisateur”, observe le chercheur Jean-Benoît Poulle. “Et quand ils ne sont pas traditionalistes eux-mêmes, ils leur sont moins défavorables.”
Au point de faire fuir les catholiques ordinaires? Le prêtre Jean-Claude Sauzet affirme que certains de ceux qu’il côtoie au sein de mouvements engagés lui ont confié avoir renoncé à se rendre à la messe et ne plus fréquenter leurs paroisses. “Ils me disent qu’ils n’ont plus rien à y faire, que les morales qu’ils y entendent ne les nourrissent pas et qu’ils ne trouvent plus leur place dans leur communauté.”
Cro-Magnon
Un virage traditionaliste de l’Église avec comme pape François, ça tient du miracle !
Collapsus
Ça ne tient pas du miracle, c’est logique. Il a agi comme repoussoir en ouvrant les yeux des fidèles sur les “bons fruits” de Vatican II et il tient maintenant le rôle du recruteur en chef pour le rite traditionnel. En ça (et que ça), j’apprécie beaucoup ce Pape !
Moi
@cro-magnon : c’est un virage traditionaliste « malgré » François !
cadoudal
la messe de Luther Montini est une manœuvre révolutionnaire qui a tout raté.
le vrai catholicisme – le tridentin- celui de la Contre Réforme- va enfin revivre.
un grand merci à Mgr Lefebvre .
mais que de ruines accumulées sous Vatican II !
Rene
“quelque 250 lieux de culte qui proposent régulièrement la liturgie selon la forme extraordinaire”
Ils sont extraordinaires.
Car, en effet, il y a environ 250 lieux de messes “Ecclesia Dei” en France.
Mais il y a aussi, et en plus, 230 lieux de messes desservis par la FSSPX et les communautés amies…
A moins que ce ne soit pas des “traditionalistes”, mais d’horribles “intégristes” ?
denis77
Pourrait on arrêter de comptabiliser comme traditionnalistes (ou tridentins) les prêtres porteurs de soutane (ce que j’approuve) mais célébrant exclusivement sous la forme ordinaire ?
Il est vrai que ces prêtre célèbrent souvent de façons tres digne et conforme à la tradition, il en est ainsi de ceux de la communauté Saint Martin (14 ordinations sacerdotales) et des légionnaires du Christ (5 prêtres français ordonnés à Rome en mai 2022 mais oubliés des statistiques de la CEF).
Selon les statistiques de la CEF 122 prêtres ont été ordonnés en 2022 : 77 diocésains, 20 religieux, 19 membres de société de prêtre séculier et 6 prêtre pour le rite tridentin 3 FSSP et 3 IBP . 77+20+19+6 = 122, le compte est bon.
En réalité ce nombre est de 131, car il faut ajouter un diocésain de Toulouse et un autre d’Avignon ordonnés en fin d’année, 2 prémontrés ordonnés en juillet et non comptabilisés et les 5 légionnaires du Christ oubliés.
Cela fait un total de 125 prêtres pour la forme ordinaire sur un total de 131, ajoutons les 6 prêtres français FSSPX soit 12 pour la forme extraordinaire sur un total de 137. Cela fait moins de dix pour cent et non le quart ou le cinquième des ordinations.
Horace
Je crois qu’il y a confusion. D’une part l’Eglise a toujours souhaiter démontrer toute sa magnificence et sa “gloire” par les offices religieux grandiloquents. Or l’Eglise doit être une “assemblée” de croyants et non une démonstration de prêtres. J’ai assisté une “messe” avec trois compagnons et un prêtre. J’avais l’impression que tout l’univers était présent. Pourtant pas d’orgues, pas d’aubes colorées … Une autre fois, ce fut le long d’une route dans un désert. L’autel n’était qu’une grosse pierre. Nous étions 50 pèlerins alentour. Il faut sortir de ce conflit de traditionalistes. Il est vain et ne fera pas l’Eglise.
christianlair
Si la liturgie d’avant vatican 2 reprend de plus en plus d’ampleur , c’est bien significatif , et c’est tant mieux ! ! ! La platitude et le manque de spiritualité de la messe Paul 6 n’appelle aucunement au recueillement et à la prière , et devient de plus en plus diaphane et sans ferveur !
Gilles Tournier
Démonstration que nous avons bien fait de prier pour la messe tridentine et, surtout, que nous avons eu raison de ne jamais céder ni fléchir, ni succomber aux pseudo-mamours conciliaires qui ont fait long-feu. Nous sommes de plus en plus nombreux, beaucoup de jeunes, de familles, de plus vieux qu’on ne regarde pas comme des rogatons poussiéreux mais des gardiens de la tradition. En face, un coup les mots doux, un coup la schlague et toujours cette inutile jactance.
Prions beaucoup pour les prêtres fidèles, d’où qu’ils soient, parachutés dans ce monde très hostile. Ils sont courageux et “en veulent”. Deo gratias.
Janot
Il y aurait évidemment beaucoup à dire sur l’évolution de notre Eglise depuis Vatican II, je voudrais simplement évoquer l’abandon, si regrettable, du port de la soutane : c’est comme si on avait voulu “invisibiliser” notre religion et il faut bien avouer que ça a marché du tonnerre de Zeus – comment admirer et adhérer à une religion qui semble avoir honte d’elle-même et se cahcer de sa foi ? Comment préférer Jésus-Christ à Mahomet quand on préfère “dialoguer” (à sens unique !) plutôt que convertir ? Aujourd’hui, en France, avec l’apport des “bienfaits” de l’immigration débridée, principalement musulmane, on a l’impression d’un pays à majorité islamisé.
christianlair
C’est exactement ça ! ! ! Vous avez fort bien décrit le cheminement néfaste que l’Eglise s’est crue obligée de suivre en effaçant progressivement ce qui faisait la fierté du catholique , soutane , belle liturgie , processions ! Ces pseudo-prélats n’ont rien compris à cette manoeuvre sournoise et destructrice , et se sont pliés à ce nouveau néo-protestantisme qui nous rebute tant ! Mais Dieu a mis sur notre route Monseigneur Lefebvre pour nous guider , et ce sera toujours Dieu qui aura le dernier mot !
Giacomo
Combien de paroissiens furent autrement plus “troublés” quand ils firent obligés par leur évêque à assister à la nouvelle messe de Paul VI. Je me souviens que certains dont ma mère, en ont ont pleuré.
Et il étaient certainement plus nombreux que cette poignée de 22 paroissiens, la non-assistance à la messe dominicale à cette époque étant considérée comme un péché mortel, les églises étaient pleines.Co
parvulusdismas
Et si on parlait un peu de doctrine?
Ce dont l’homme a besoin c’est d’abord de vérité objective non seulement sur lui, créature, mais sur le Christ, Créateur, Sauveur et rédempteur.
La messe est un sacrifice agréable à Dieu comme celui d’Abel, et non comme celui de Caïn.
Il s’agit du sacrifice du Christ, non celui de l’homme seulement.
L’Eglise a condamné nopn seulement le Libéralisme du 1çème siècle, mais aussi le modernisme dès le début du 20ème siècle (St Pie X).
Le libéralisme est d’abord dans la Libre pensée contre la pensée de dieu, et ensuite dans le “pas de libertés pour les ennemis de la Liberté”. Aujourd’hui c’est quasi l’obligation du mal et l’interdiction du bien!
Le modernisme c’est ensuite un aveuglement tel de l’intelligence qu’elle appelle bien ce qui est mal et mal ce qui est bien, juste l’iniquité et injuste l’équité.
La charité est faussée car uniquement miséricordieuse envers les coupables elle en interdit toute réparation due aux victimes, qui n’ont plus que le tort d’exister…
L’intégriste ou le complotiste ne sont que les étiquettes nouvelles de ce que furent en leur temps les nazaréens, les chrétiens, les “papistes”, les réfractaires, les fanatiques obscurantistes, les cléricalistes, les anti-républicains, les réactionnaires, etc…, etc…
Vatican 2 a été une révolution: 1789 pour les uns, 1917 pour les autres, un “ordinaire” qui n’est plus l’ordinaire du Christ, de la Rome de St Pierre à Pie XII. Cette “Rome” est “dépassée”? Bonjour les lendemains qui déchantent!
St Paul avait prévenu: “Les hommes se tourneront vers des fables”. Fables de la Souveraineté du Peuple, remplaçant la Souveraineté du Christ. La Rome de vatican 2 n’est qu’une république de toutes les fausses religions, déclarées “églises soeurs” de l’unique Eglise du Christ. Eglises de faux frères, église maçonnique de la réunion de toutes les religions sauf la seule vraie…
Collapsus
Ce que l’abbé de Nantes nommait le MASDU “ MOUVEMENT D’ANIMATION SPIRITUELLE DE LA DÉMOCRATIE UNIVERSELLE ” et cela en … 1965. On peut lui reprocher beaucoup de choses mais pas son aptitude visionnaire. En 58 ans, tout s’est déroulé comme il l’annonçait à l’époque.
AmpuriasTempio
Dans une paroisse angevine un prêtre aurait célébré la messe “dos à l’assemblée, beaucoup de latin et d’encens” .” Une partie des paroissiens locaux est troublée” .
Par contre il y a de nombreuses années le prêtre qui officiait face au peuple a passé la première partie de la messe à compter les paroissiens qui arrivaient en retard. Ils étaient 22 ! De quoi décourager les fidèles qui avaient fait l’effort d’assister à la messe malgré peut-être des problèmes personnels ou familiaux !
Pitoune
Il est extraordinaire qu’une liturgie multiséculaire combattue pas les autorités de l’Eglise elle-même se porte aussi bien. Comment ne pas y voir la réception de la grâce et la confirmation d’une erreur magistrale.
Le combat contre la liturgie traditionnelle est de fait un combat contre l’Eglise catholique.
Toutes les réformes liturgiques avant celle de 1969 avaient pour but de protéger de dérives hérétiques. Alors que la réforme post-conciliaire qui tira profit non pas des recommandations de Vatican II, mais de toutes les exceptions que le concile permettait, eut pour effet de les permettre et d’ouvrir la porte au grand n’importe quoi sans qu’aucune sanction ne tomba sur celui-ci, mais par contre sur ceux qui continuaient à prier Dieu dignement comme l’Eglise le demandait depuis plus de quinze siècles.
Ainsi depuis ce triste jour de 1969, les autorités de l’Eglise se sont décrédibilisées et ont perdu toute autorité légitime du fait de leurs contradictions, ce qui n’empêche pas de les reconnaitre, même si elles se montrent elles-mêmes incapables de reconnaitre leurs erreurs.
En effet quelle contradiction entre le Christ qui rendait la vue aux aveugles et cette pseudo Eglise qui refuse de voir la réalité pourtant si criante d’un échec patent. On pourrait presque croire qu’il est recherché.
Giacomo
Une compilation de plusieurs sondages effectués aux USA, publiée en 2019 par lifesitenews.com éclaire d’une lumière crue les différences fondamentales entre les fidèles catholiques attachés à la Messe Tridentine en latin et ceux qui fréquentent exclusivement les messes du Novus Ordo Missae en langage vernaculaire.
Ces sondages portent essentiellement sur les points suivants:
Messe Tridentine / Messe vernaculaire
– Approbation de la contraception 2% 89%
– Approbation de l’avortement 1% 51%
– Assistance à la messe dominicale 99% 22%
– Approbation des mariages homosexuels. 2% 67%
– Contribution financière à la vie de l’Eglise 6% 1,2% (en % des revenus)
– Pratique du sacrement de la Pénitence 98% 25% (au moins 1 fois/an)
– Taux de fertilité (nb d’enfants) 3,6 2,3