François Fillon tiendra-t-il jusqu'au 23 avril ?
"Jean-Christophe Lagarde, qui soutenait Alain Juppé, a ouvert sur Europe 1 la porte à un soutien. «Je proposerai, dès mardi, aux instances de l'UDI d'engager avec François Fillon une discussion pour élaborer un projet législatif commun, notamment sur l'Europe, l'éducation, l'emploi, la sécurité sociale et l'environnement», annonce le président de l'UDI. Pour lui, l'alliance est envisageable. «Avec Nicolas Sarkozy nous avions des incompatibilités, avec François Fillon nous n'avons que des différences», souligne-t-il, en rappelant que «sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, François Fillon était celui qui tempérait les ardeurs de l'ancien président de la République (…)
Un point de vue partagé par Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale et soutien de François Fillon. «Il faut maintenant convaincre 40 millions de Français. Certaines réformes méritent d'être expliquées», soumet-il sur Public Sénat et Sud Radio. «Des mesures méritent d'être adaptées même si les grands axes ont été largement validés», concède aussi le médecin de profession, qui cite en exemple la réforme de la sécurité sociale proposée, qui limiterait le remboursement aux affections graves et de longue durée. «Il faut retravailler ce point de façon à ce qu'il soit infléchi et accepté par une majorité de nos compatriotes. C'est un point si ce n'est le point qui mérite le plus de travail», juge-t-il (…)"
Bruno Retailleau estime que François Fillon ne flanchera pas :
Une ligne que goûte peu Bruno Retailleau, président des pays de la Loire et soutien de la première heure du vainqueur surprise de la primaire. «C'est mal connaître François Fillon que de croire un seul instant qu'il va attiédir, affadir son projet. Simplement, des pans entiers du projet ont été caricaturés», prévient le président du groupe LR au Sénat sur LCI (…)
Une prise de position également assumée par Laurent Wauquiez, le président par intérim des Républicains dont le sort dépend de la décision du candidat de la droite (…) : «il faut absolument garder la même partition, mais ajouter des gammes différentes. Si, le lendemain de son élection à la primaire, le premier signe c'est de renoncer à ce qu'on a proposé, rien ne serait pire». «Je ne crois pas que le lendemain de l'élection, il faille faire des compromis», «que l'on va réhabiliter la politique avec un discours avant l'élection et un autre après», a-t-il encore affirmé sur RTL."
A défaut d'avoir obtenu des promesses en échange de son ralliement, Sens Commun a désormais un rôle majeur à jouer auprès de François Fillon. Ce dernier doit en effet, à minima, maintenir ses promesses concernant la famille mais, surtout, évoluer vers la seule solution cohérente concernant la loi Taubira, c'est à dire son abrogation pure et simple, puisque la solution préconisée par François Fillon n'est pas réalisable techniquement.
Philomène
Si l’UDI n’arrive pas à s’entendre avec Fillon, elle pourrait s’allier avec Bayrou et Macron. A terme, il y aurait un gros centre droit et gauche qui pourrait gagner la présidentielle, puisque Fillon et le Fn ne peuvent pas s’entendre, surtout sur le programme économique.
Il faut aussi se méfier de Valls qui sera peut-être candidat.
La présidentielle n’est pas jouée.
A.F
Tous ces “centristes” sont de gauche.
Il est temps que la droite se débarrasse de ces boulets.
Clovis
En effet sens commun a maintenant une occasion de se racheter: obtenir l’engagement de FF d’abroger la loi Taubira. AQ ce jour, et si l’on excepte JF Poisson, seul le FN a cette aborgation inscrite au programme.