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Tribune libre

Les coulisses d’un tournage !

Les coulisses d’un tournage !

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Nous sortons pour vous le deuxième “Making of” du prototype du film PROMESSE : celui de la scène du « radeau ».

“Making of” du radeau:

Ce voile que nous levons sur les coulisses du tournage a un objectif : celui de nous former pour cette évangélisation à grande échelle que permet l’art du cinéma. Un film tel que Promesse devrait toucher quelque sept millions d’âmes parmi le commun des mortels. Un bon livre en touche 5000 et seulement parmi ceux qui lisent.

Quel sera le contenu catholique de PROMESSE ? Entre autres, il comprendra la quête de la couronne de Notre-Dame de la Nouvelle Orléans, la spiritualité liée à la destinée de Marie, des indices dans la montagne, tirés de la loi scoute, la découverte de la vie monastique dans le refuge qui abrite nos protagonistes et aussi la découverte dans la crypte d’une très belle liturgie, quelques fois en Latin.

Avant que vous ne visionniez, je voudrais partager l’ambivalence dans laquelle évoluent les membres d’une équipe de tournage. D’un côté, ils travaillent à une œuvre ludique. Mais d’un autre, ils ont peu d’espace pour la légèreté.

Certes, ils travaillent avec passion. Mais lorsque leur équipe est à l’œuvre, ils sont extrêmement concentrés sur la part qu’il leur revient. Chacun connaît sa place et l’occupe avec application, pas plus, pas moins.

La raison la plus claire de cette intensité est qu’une seule heure de tournage coûte jusqu’à 10 000 Euros. Étant donné que les erreurs de l’un ou de l’autre prennent de 15 min à une heure à être corrigées, il n’y a guère de place pour l’insouciance.

C’est dans cet ethos que je vous propose de découvrir leurs savoir-faire.

Je commencerai par une lumière. S’il y eut une constante de qualité, ce fut le jeu de Cale. Étonnamment, l’adolescent Américain d’origine Acadienne fut bon dans quasiment toutes ses prises de vues alors qu’en moyenne un acteur s’y reprend à trois fois.

La raison ? Je pense qu’elle est dans le peu de poids dans son caractère du « qu’en dira-t-on ». Cale est le fils d’une nation jeune, il peut jouer comme un enfant de 3 ans : il « s’y croit » et cela permet plus de naturel.

Poussons plus loin dans « l’acting ». Les pieds dans l’eau, Cale et le réalisateur (votre serviteur) durent trouver le juste milieu entre quatre sentiments majeurs qui s’imposaient : panique à court terme (« Zut, le radeau est pris par le courant et je pars avec ! »), angoisse (« Comment vais-je me débrouiller seul dans ce pays qui n’est pas le mien ? », fierté (« je deviens le gardien du trésor. ») et enfin enthousiasme (« Tout ceci est héroïque et en fait ça me plaît »). Je pense que dans son corps et sa voix, cette composition y est.

Nous eûmes le temps d’équilibrer ces sentiments parce que c’est à six reprises que le radeau partit avec Cale à bord. En effet, le pauvre trésor a été lancé trop loin ou pas assez par Thomas ; le jeune Jean arrivait trop tôt ou trop tard dans l’image, moi-même, j’oubliais le feu vert de l’ingénieur du son. Tout le monde fusionnait dans le désir de réussir.

Un peu de composition d’image maintenant.

Dans le deuxième plan, les garçons courent hors des fourrés et restent tous merveilleusement visibles. Pour cela, nous avions placé au sol un circuit de pierres en arc de cercle.

Quant au moment où le radeau part, Jean tente de le rattraper. Pourquoi ? Parce que cela procure un premier plan à la scène. Cela enrichit l’action. Et enfin, les deux sorts maintenant divergents de Cale et de Jean mènent le public à envisager deux futurs proches. On met à l’œuvre alors l’une des qualités d’un scénario : inviter le public à imaginer la suite et ainsi le rendre actif. Cela lui plaît.

Je pense que cette scène sera réussie. Sachant bien sûr qu’elle ne fait partie que d’un prototype.

Tout ceci relève de l’art ou artisanat, bien sûr. Ce n’est pas l’évangélisation en soi. Mais par ailleurs, nous avons un appel à exprimer notre foi par cet art. Le film a la mission de transmettre aux enfants une haute ambition spirituelle.
Lord Baden Powell et le Bienheureux Père Sevin, nous disent que cette hauteur de vue est à la mesure des questions de cette tranche d’âge.
L’ultime intention du film est en somme, que les jeunes prennent conscience qu’ils sont bel et bien faits comme tout être humain pour être membres d’une « race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, pour proclamer les louanges de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. (1 Pierre 2.9).

Si, vous aussi, vous vous sentez appelés à soutenir cette œuvre, sachez qu’elle a grandement besoin de vous. Vous lui êtes nécessaire.
Peut-être êtes-vous appelés à en être patrons des arts.

Cliquez sur cette ligne et vous pourrez faire un don un film. Ce serait un bel acte de charité pour les enfants, la charité qui s’enquiert de leurs âmes.

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