Conférence le mercredi 12 novembre 2014 de 18h30 à 20h30 au Palais de Justice de Bruxelles, salle des audiences solennelles de la Cour de cassation, Place Poelaert 1, 1000 Bruxelles, Belgique, par
Gregor PUPPINCK
Directeur du European Centre for Law and Justice (ECLJ –Strasbourg)
Docteur en droit et expert auprès du Conseil de l’Europe
Entrée gratuite
Inscription souhaitée à l’adresse e-mail : [email protected]
Depuis une dizaine d’années, la Cour européenne des droits de l’homme s’est manifestement donnée pour mission d’être la « conscience de l’Europe » comme elle se désigne elle-même. La Cour peut légitimement s’enorgueillir d’avoir considérablement étendu le contenu de la Convention européenne des droits de l’homme.
La Jurisprudence de la Cour européenne évolue et ce qui était conforme à la Convention des droits de l’homme pendant trente ans, soudain ne l’est plus. La Convention n’a pas changé, seules ont évolué les circonstances culturelles telles que perçues par la Cour.
Aujourd’hui, la Convention européenne sert de base juridique pour condamner les pays qui n’ont pas encore légalisé des pratiques qui n’existaient pas en 1950, ou même qui étaient strictement pénalisées.
Qu'est ce qui est sous-jacent à cette évolution jurisprudentielle?
La religion, la famille et même la conception rationnelle de l’agir humain, de la morale et du droit sont des réalités qui par elles-mêmes opposent une résistance au projet idéologique sous-jacent à cette évolution. Dans cette perspective, ces institutions et conceptions ne seraient-elles pas considérées comme oppressives ?