Extrait de la réponse de Jean-Yves La Gallou :
"[…] Entrer dans une municipalité n’a de sens que si l’on y va dans un
esprit de résistance ou de reconquête. Quitte à choisir un secteur de
combat et s’y consacrer et à celui-là seul ! Les terrains d’exercice et
de manœuvre sont nombreux : les écoles, la culture, le patrimoine, les
cantines, les subventions, les locaux municipaux, l’urbanisme, les
paysages, les impôts.Sur les écoles, s’intéresser au contenu, pas seulement aux locaux
En matière scolaire, il ne faut pas s’intéresser seulement à
l’intendance mais au fond. Comment ? En fédérant les parents d’élèves
qui en ont marre des dérives politiquement correctes dès le primaire. Ou
en boycottant l’achat d’ouvrages de désinformation :
histoire-propagande ou théorie du genre. Et puis en aidant des écoles
indépendantes à trouver des locaux.Sur les cantines, défendre l’identité culinaire régionale et nationale
Il faut refuser les interdits alimentaires étrangers ainsi que tout
achat de viande halal ; et revenir à des menus plus traditionnels tout
en privilégiant le localisme. Il faut retirer le contrôle des assiettes
des enfants (et des personnes âgées) aux grands oligopoles de la
distribution alimentaire. Former le goût et remettre du sens :
proximité, produits français, plats régionaux, cochon, agriculture
raisonnée ou bio, le tout servi par des entreprises locales.Sur le patrimoine, valoriser l’identité locale
Il faut veiller sur l’entretien des bâtiments historiques et des
églises, cesser de sacrifier les musées et remplacer les minables logos
commerciaux par les blasons enracinés : il faut mettre les
« communicants » hors d’état de nuire et faire revenir le temps des
« armes de la ville » en choisissant des visuels enracinés !Sur les fêtes, respecter les traditions et œuvrer au ré-enracinement
Chaque ville, chaque bourg, chaque village a son histoire, ses fêtes,
ses traditions, sa toponymie, ses sociétés locales, tout ceci mérite
d’être respecté et parfois ranimé. Les noms des places, des rues, des
lieux de convivialité ne doivent pas être « idéologiques » mais
enracinés dans l’histoire et la géographie locales. Les sociétés locales
d’amateurs (des arts, de musique, de théâtre ou de danse, d’histoire)
doivent être mieux considérées par les professionnels et les
« sachants ».Sur la culture, protéger le pluralisme et privilégier l’ « art caché » plutôt que le non-art contemporain
Vaste chantier ! Il faut rétablir la pluralité et la diversité dans
les bibliothèques municipales, au cinéma, au théâtre. Sans sectarisme,
bien sûr, mais aussi sans accepter le sectarisme des autres. Et cesser
de céder aux sirènes ridicules du non-art contemporain. Retrouver
l’ « art caché », selon la jolie expression d’Aude de Kerros.Sur les subventions, les supprimer pour les nuisibles
Il faut taper dans la butte et cesser de subventionner les
nuisibles : les syndicats politiquement corrects, les lobbys
homosexualistes, antiracistes et immigrationnistes, les associations
étrangères, les communautaristes musulmans (et autres), tout ce petit
monde doit être mis à la diète. Qu’ils se financent avec l’argent de
leurs adhérents, pas avec celui des contribuables ! L’argent des
contribuables n’a pas à financer les mosquées ni les pseudos centres
« culturels » islamiques (ou pentecôtistes ou israélites, d’ailleurs). […]"
Arwen
Programme de bon sens et lucide. Mais vaste…
jpm
ce programme précis est à destination de tous les manifestants qui ont enfin envie de faire quelque chose de sérieux
Bravo à J. Y Le Gallou
Matfly
Je partage tout ça… Mais n’est ce pas trop tard? que fait on de tous ces gens a qui on a accepter leurs religions et cultures différentes de la notre??? On les renvoi de la ou ils viennent si ils ne veulent pas manger de cochon???
werther
“Sur le patrimoine, valoriser l’identité locale”
tout à fait d’accord : le maire de Connezac (24 300) vous invite à visiter l’église de ce petit village, restaurée en 2009 !!
François Waroux
Maire
MagikBus
Programme local avec une vision globale de bon sens concret !
A appliquer sans restriction !
marie
Merci pour tous ces axes d’efforts concrets à donner !!! Si quelqu’un est compétent dans la matière : quel est le niveau d’intervention des Appel dans les écoles sous contrats ? en leur sein quelles actions peut on réellement mener ?
Maria
Il faut refuser les interdits alimentaires étrangers:Il faudrait en parler à l’agglomération de Guéret qui soutient le projet de création d’un grand abattoir halal,au motif qu’il n’existe plus d’abattoir dans le secteur et que ça va créer 45 emplois.Il est probable que l’islamisation de la France se poursuive,la détermination des musulmans ne rencontrant que peu de résistance de la part des pouvoirs publiques.
hubert du plessis
joli programme. Après il faut pouvoir l’appliquer. la réalité est quelque peu différente. Elus, nous ne travaillons pas seuls, mais avec d’autres qui peuvent selon les sujets penser différemment. On fait quoi on se braque? On démissionne? On laisse la place aux autres?
La politique, c’est avoir des convictions, avoir l’envie de les mettre en oeuvre, mais c’est aussi prendre en compte l’avis des autres, essayer de tendre vers un idéal en sachant qu’on ne l’atteindra jamais.
la grande erreur c’est de vouloir tout ou rien. C’est ainsi que les gens bien pensant ont laissé la place aux autres et que nous souffrons aujourd’hui d’un manque cruel d’influence. Influence, la vérité est là sans doute: la politique est une affaire d’influence plus que de pouvoir.
se présenter à des élections c’est accepter de ne pas gagner sur tout, mais être présent pour influer chaque fois que possible.
hubert du plessis
Deux autres commentaires.
Attention aux compétences de l’élu: Il n’a pas vocation à s’immiscer partout et à tout diriger. Je pense notamment aux écoles. Les programmes scolaires ne relève pas des compétences de l’élu local. Son rôle est d’assurer les conditions matériels. Mais rien ne l’empêche d’y veiller avec un esprit d’équité entre public et privé, voir aussi école hors contrat dés le moment où des enfants de la commune y sont inscrits.
Le mot nuisible me fait frémir. Il me rappelle une amie, gaulliste, qui me disait, quand j’était à l’UMP que je n’étais pas un pur. Il y a simplement des associations qui n’ont pas vocation a être subventionner par la commune, qu’elles soient dans nos convictions ou à l’opposer. la subvention n’est pas un soutient militant, mais un soutient aux services rendus à la communauté. Trop souvent les subventions sont accordés au coup par coup, sans véritable ligne de conduite et cela se résume souvent à reconduire les sommes d’une année sur l’autre pour ne froisser personne.
hubert du plessis
pour répondre à Marie sur les APEL: faible. ça dépend de la direction, en sachant aussi que le directeur n’a de compétence que sur l’organisation, pas sur le contenu des cours et la pédagogie utilisée.
Les APEL, c’est à la fois frustrant si on croit faire changer les choses et enrichissant si on veut participer à la vie de l’école.
Savoir aussi, contrairement au syndicats de parents du public, que les APEL n’existe que par le bon vouloir, la volonté, de l’enseignement catholique. Si l’APEL dévit des statuts, la direction peut, et doit même, ne pas reconnaître l’association.
Dans la lutte contre l’idéologie du gender, je ne pense pas que l’APEL soit appropriée, sauf peut être pour organiser des conférences, si la direction est d’accord, je crois d’avantage à un groupe de parents indépendant de l’école et qui demande à rencontrer la direction.
Un ancien président d’APEL qui ne regrette pas le temps qu’il y a consacré.
Jean Theis
Le programme d’Y. Le Gallou est parfait : il n’y a pas à en retirer une virgule.
Mais tellement gigantesque et faisable seulement si tout le monde pensait comme lui. Or il y aura une opposition au changement férode.