Vincent Badré, professeur d'histoire, vient de publier un ouvrage sur les déficiences des manuels d'histoire. Nous aurons l'occasion d'y revenir. Mais on constate qu'il n'y a pas seulement en histoire que les manuels ont besoin d'être corrigés. Nouvelles de France nous informe en effet :
"[Les] manuels d’économie destinés aux classes de 1ère et de Terminale […] sont très partiaux et occultent le rôle de
l’entrepreneur et de l’entreprise dans la création de richesses. Ainsi, sur plus de 400 pages, l’entreprise n’occupe généralement
qu’une petite dizaine de pages… Quant à l’entrepreneur, on n’en trouve
aucune trace dans les manuels et aucune success story, aucune
histoire d’entrepreneur n’est racontée aux étudiants, histoire de ne pas
leur donner envie de se lancer. Le marché et la mondialisation ? Ils
sont abordés d’un point de vue critique car « défaillants ».Évidemment, l’État est toujours présenté comme « régulateur indispensable » donc comme acteur économique principal. Sans surprise, le mot « social » est le mot le plus utilisé dans les manuels. On l’aurait parié. Le mot « inégalités » ne
doit pas être mal placé non plus ! Les auteurs des manuels sont
évidemment tous enseignants et aucun représentant de l’entreprise n’a
participé à la réalisation des manuels passés au crible. Enfin, la revue
Alternatives Economiques détient le monopole des citations dans les manuels."
ID
… et Normal 1er et sa cour veulent la peau des auto-entreprenneurs…