Poursuivant son entretien sur la théorie du genre, Mgr Tony Anatrella déclare :
"le Saint-Père rappelle que le mariage ne concerne que
l'alliance engagée seulement entre un homme et une femme et qu'il serait
déraisonnable et injuste d'en attribuer les caractéristiques à des
situations relationnelles qui sont d'une autre nature. Le Pape souligne
avec raison que «les États sont appelés à mettre en œuvre des politiques qui promeuvent le caractère central et l'intégrité de la famille,
fondée sur le mariage entre un homme et une femme, cellule première et
vitale de la société, prenant en compte ses problèmes économiques et
fiscaux, dans le respect de sa nature relationnelle» (n. 44).Autrement dit, les États ont tort d'élargir les droits inhérents au
mariage à des situations comme le concubinage, le pacte civil et des
duos homosexuels qui ne présentent pas les mêmes propriétés et les mêmes
vertus. C'est ainsi que l'on fracture l'anthropologie au lieu d'en
avoir une vision unitive.