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Culture de mort : Idéologie du genre / Liberté d'expression

Le CNRS sous la coupe des idéologues

Le CNRS sous la coupe des idéologues

En décembre, un chercheur du CNRS avait été mis à pied à titre conservatoire pour sa participation au mouvement des Gilets jaunes. Il manifestait paisiblement sur un rond-point à Saint-Etienne… Le courrier lui signifiait :

« Un fonctionnaire doit en toutes circonstances faire preuve de dignité, d’impartialité, d’intégrité et de probité ».

Stéphane Mottin avait confié se battre pour les générations à venir.

« J’ai réussi ma vie, je suis là pour mes enfants. Certains sont tombés de la pauvreté à la misère. J’aurais jamais cru. »

Hier, Marcel Kuntz, chercheur en biotechnologie au CNRS, a publié une tribune dans le Figarovox pour alerter sur l’idéologie du genre, qui tient désormais le haut du pavé au sein du prestigieux établissement :

[…] l’existence d’une «Mission pour la place des femmes au CNRS» mérite un examen critique. Même si on peut en douter, admettons que son objectif d’«agir pour l’égalité professionnelle au sein du CNRS» puisse avoir une utilité. Cette Mission n’en reste pas moins influencée par l’idéologie du genre, impulsée par des sciences humaines et sociales, thuriféraires du postmodernisme. Parmi les «déconstructions» du postmodernisme (Les Lumières, la science, la vérité, la nation, la transmission) figure aussi l’altérité des sexes. Et pour ces idéologues, s’il n’y a pas une parité absolue dans telles ou telles disciplines scientifiques, ou dans tels ou tels postes, cela ne peut être dû qu’à des «discriminations» ou à des «stéréotypes genrés» inculqués par la société.

Ainsi, pour revenir à l’écriture inclusive, son usage est porté par ce mythe constructiviste: l’être humain est à l’origine une page blanche et chacun pourra noircir sa page comme il l’entend (y compris choisir son genre) pourvu qu’il ne soit pas formaté par un héritage civilisationnel. Il s’agit en réalité d’un rêve despotique, peut-être doux, de bobos bien-pensants, mais une forme de despotisme quand même, portée par des inquisiteurs qui veulent nettoyer la grammaire et le langage et éliminer tout comportement non-politiquement correct.

Il est contestable que le CNRS soutienne, dans sa communication institutionnelle, des constructions idéologiques comme celles qui appellent à « en finir avec la fabrique des garçons » (sic).

[…] Une vision politisée dénonçant comme «réactionnaire antigenre» toute critique à l’encontre de la «théorie du genre» (en fait il s’agit d’une idéologie du genre) doit-elle avoir sa place dans la communication institutionnelle du CNRS? L’esprit critique faisant partie intégrante de la démarche scientifique, de telles réactions ne peuvent que confirmer que, en la matière, le pouvoir a été pris au CNRS par des tenants d’une approche non scientifique de problèmes par ailleurs bien réels. A l’heure où les choix politiques et budgétaires sont difficiles, la science a-t-elle intérêt à obéir aux injonctions des minorités agissantes, au risque de se couper d’une autre partie de la société?

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4 commentaires

  1. Il y a bien longtemps que le CNRS a cette idéologie, il y a bien longtemps que ces “chercheurs” sont tous de “gauche” et hors de cette secte point de salut. c’est comme l’Education Nationale. J’ai travaillé avec eux pendant 40 ans, et on avait intérêt a taire ses convictions !

  2. Vu l’état de la recherche française, est-ce que le CNRS sert encore à quelque chose… ?

  3. Se multiplieront, après les écoles, puis collèges, puis lycées hors contrat, les universités et “centres de recherche scientifique” hors contrat. La vérité, qui nous rend libres, ne peut longtemps être mise sous cloche au nom d’idéologies.

  4. “Les sciences humaines et sociales” peuvent-elles être qualifiées de science, ce qu’on appelait jadis les sciences exactes ?

    Elles prennent en général des cas particulier qui les arrangent et si elles n’en trouvent pas, en fabriquent sous forme de statistiques bidons.

    D’ailleurs, ne dit-on pas “la théorie” du genre sans rien ajouter alors que l’on parle des “équations de Maxwell” en ce qui concerne l’Électromagnétisme.

    Les équations du genre… ça me fait marrer !

    Pour conclure, disons que la théorie du genre est un genre de théorie.

    Meltoisan
    05 février 2019

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