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"Depuis que Manuel Valls est ministre de l’Intérieur, les réseaux d’extrême gauche bénéficieraient-ils de passe-droit lorsqu’il s’agit d’agresser tous ceux qu’il désigne comme des « ennemis de la République »? Une vidéo publiée samedi par l’agence Info Libre semble le démontrer .
Cette vidéo montre en effet un journaliste venu couvrir une manifestation pro avortement à Paris le 1er février dernier. On le voit se faire menacer et voler son vélo par un groupe de militants. Ils appartiennent à l’extrême gauche radicale parisienne. On y aperçoit surtout un policier en civil « extraire » le journaliste de la manifestation. Il lui explique qu’il ne peut pas rester là, car il risquerait d’y perdre son intégrité physique, voire sa vie, tant les personnes qui l’ont molesté sont dangereuses. (voir la vidéo). […] Mais le plus stupéfiant de cette vidéo, filmée en caméra cachée, ce sont les consignes énoncées par le policier, qui ignorait qu’il était enregistré. Il affirme en effet que les forces de police reçoivent l’ordre de leur hiérarchie – donc du ministère de l’Intérieur - de ne fouiller ni interpeller ces militants d’extrême gauche, y compris si ces derniers sont « outillés» (armés). Expliquant être en « sous-effectif » – ce qui n’était manifestement pas le cas le lendemain pour la LMPT – le policier demande donc au journaliste de quitter les lieux « car sa sécurité ne peut pas être assurée ». […]"