Lu dans France catholique :
"L’affaire Bonnemaison embarrasse paradoxalement le lobby de l’euthanasie à cause du soutien populaire dont bénéficie le médecin. Un urgentiste peut-il impunément empoisonner une personne âgée en fin de vie, estimant qu’elle aurait « fait son temps » ? En alertant leur hiérarchie des pratiques du docteur Nicolas Bonnemaison, qu’ils soupçonnaient d’avoir pris l’initiative d’injecter, le 3 août 2011, un dérivé de curare à une femme de 92 ans en fin de vie, les soignants de l’hôpital de Bayonne n’imaginaient pas l’avalanche de soutiens reçus par le praticien dès sa mise en examen, après 48 heures de garde à vue : groupes sur Facebook, pétition sur Internet et jusqu’à une manifestation d’autres soignants du même hôpital… Pour le moment, aucune des familles concernées n’a porté plainte (le praticien a revendiqué quatre euthanasies qu’il affirme ne pas regretter).
Dans les forums sur Internet, on découvre une France prête à dédouaner l’auteur d’actes contraires à toute déontologie médicale, bafouant évidemment le serment d’Hippocrate. Confusion compassionnelle ? De tels actes sont pourtant illégaux dans le monde entier, même dans les rares pays où certaines formes d’euthanasies sont permises. Plus grave peut-être, on découvre en même temps un corps médical divisé. Des médecins s’autorisent visiblement des gestes que d’autres s’interdisent. Inégalement appliquée, la loi fin de vie de 2005 semble encore méconnue du grand public et de certains soignants. De quoi inquiéter les usagers de l’hôpital. L’affaire Bonnemaison aurait-elle révélé une forme de « dépénalisation mentale » de l’euthanasie des personnes âgées en fin de vie dans certains services hospitaliers comme dans l’esprit du public ?
A force de souffler sur les braises, on provoque l’incendie. Les leaders du lobby de l’euthanasie semblent gênés de découvrir que des comportements euthanasiques indéfendables sont largement approuvés. Les injections létales de Bayonne sont applaudies par une foule qui ne s’embarrasse pas du détail de leurs circonstances et les considère comme un service humanitaire. En évoquant « la réalité des faits » le procureur-adjoint Marc Mariée a dû préciser qu’« il n’est pas établi que les personnes décédées (…) aient été en situation de grande souffrance » (Journal du Dimanche, 22 août 2011). Peu importe : selon un sondage Ifop publié à l’occasion de l’affaire, 49 % des Français estiment qu’un médecin devrait pouvoir mettre un terme à la vie de personnes atteintes de maladies incurables. Pouvoir exorbitant qui méconnaît par ailleurs qu’il reste heureusement à prendre soin d’une personne qu’il n’est plus possible de guérir. À moins que la vie des personnes âgées ou très malades n’ait plus vraiment de valeur dans notre société ? Un patient inconscient « n’est plus un être humain », vient carrément d’affirmer François de Closets.
Dans le champ politique, un bras de fer s’est engagé […]. En privé toutefois, des leaders socialistes ne cachent pas leur malaise. C’est que les « cas » de Bayonne n’entrent absolument pas dans ce qu’ils envisageaient de légaliser. Constater une France prête à «expédier ses vieux» sans qu’ils n’aient rien demandé pourrait finalement faire douter les élus qui croyaient jusqu’ici à une euthanasie canalisée."
Il faut donc montrer que les opposants à l'euthanasie sont nombreux.
PK
On s’en doute que nos chers politiciens sont mal à l’aise si on flingue les petits vieux… vue leur moyenne d’âge, ils doivent paniquer à l’idée qu’on puisse les « soigner » aussi…
On est toujours puni par où l’on pèche…
Grand Ma
Quand tous ces gens qui sont “pour l’euthanasie” attendront un âge entre 70 et 90 ans, ils changeront d’idée…A ce moment, ils s’accrocheront à la vie !
jejomau
En 1974 est sorti un film : “le Soleil vert”. Voilà ce que raconte l’histoire.
En 2022, les hommes ont epuisé les ressources naturelles. Seul le soleil vert, sorte de pastille, parvient à nourrir une population miséreuse qui ne sait pas comment créer de tels aliments. Omniprésente et terriblement répressive, la police assure l’ordre. Accompagné de son fidèle ami, un policier va découvrir, au péril de sa vie, l’effroyable réalité de cette société inhumaine : les vieux sont zigouillés et servent tout simplement de nourriture à l’humanité sous forme de cachets…
Eh bien voilà, on arrive donc aujourd’hui à la première étape : l’acceptation tranquille de l’euthanasie pour nos parents.
Merveilleux…
Nicolas
Mode ironique ON
Mais mon pauvre Monsieur, tous ces vieux qu’il faut soigner, c’est une charge épouvantable pour notre dépense publique … L’euthanasie est un bon moyen de faire des économies, de réduire les déficits et d’éviter d’insupportables ponctions financières aux pauvres contribuables que nous sommes.
Mode ironique OFF
Les français sont pour l’euthanasie … normal … c’est parcequ’ils sont égoïstes et lâches.
Bouhier
Cette génération a voté l’avortement…Elle subira l’euthanasie, c’est une froide logique: on supprime les gêneurs! Et quand on sait que 70% de dépenses de santé sont dues à la première et la dernière année de vie,les comptes d’un pays ruiné et en folie sont vite faits.
Je l’avais dit en 75, j’avais 18 ans…Ils ont voté l’avortement, ils subiront l’euthanasie! Dieu ne se venge pas, mais la nature outragée si!
Exupéry
France qu’as tu fais des promesses de ton baptême ? Qu’a tu fais du sens de la Croix?
Cet Occident, drogué à l’hédonisme, ne supporte plus l’idée de la souffrance et de la mort “assumée”, offerte.
En serait-on là, si certains clercs n’avaient systématiquement nié la valeur rédemptrice de la souffrance (pour soi et pour autrui), l’importance de la “persévérance finale” et la chance de pouvoir se retourner vers le Christ-Sauveur à l’article de la mort ?
Mais au fait, je rêve, puisque maintenant l’Enfer n’existe pas, ou plus subtilement il est vide, même de Judas… Nous sommes tous sauvés (comme disait Luther: “il n’y a plus rien à faire”… sauf se persuader que l’on est sauvé, quelles que soient les œuvres…)!
Merci, les Urs Von Balthasar et tant d’autres modernisto-démagogues dont j’aurai la charité de ne pas rappeler les noms.
Peut-être notre société compterait-elle moins de partisans de l’euthanasie sauvage, si l’église de France avait compté plus d’Abbés Pagès.
Qui se souvient qu’il y a 50 ans, dans nos églises, on priait encore pour que le ciel nous protège d’une mort soudaine et imprévue ?
Domremy
N’OUBLIONS PAS LE COMPLOT E(U)THANAZISTE QUI SE TRAME CONTRE LA VIE DES PERSONNES AGÉES
A ma mère et à tous ceux que l’actuelle « barbarie à visage mondain » juge indignes de vivre :
Puis-je vous raconter une histoire personnelle qui donne l’état des lieux et l’état d’esprit régnant dans certains hopitaux ( espérons que ce ne soit pas dans tous…) en matières de traitement des personnes agées atteintes d’Alzheimer .
Il s’agit d’un hopital de province qui se vante de sa modernité (énergie solaire et tutti quanti …pour le batiment ça va… !), ce qui lui a valu, la semaine dernière, la visite de notre ministre de la santé–agapes et boisson n’ont pas manqué sauf pour les infirmières amères « quand on pense au mal fou que l’on a à obtenir, en ce temps de canicule, de l’eau pour nos malades ».
C’est dans cet hopital que se situe l’histoire de ma mère qui est aussi la mienne et celle de ma famille et si je la raconte c’est qu’elle est paradigmatique de la façon dont on traite les vieux dans certains hopitaux … modernes !!!! En espérant que ce n’est pas dans tous …
Je précise que je travaille à 800 KM du lieu où vit ma mère dans la meme maison que ma sœur . Je précise aussi que je suis psychiatre et que c’est dans le plus grand effroi que j’ai accueilli, il y a 5 ans, le diagnostic posé d’Alzheimer élucidant quelques uns de ses oublis et raidissement dans son caractère,
Il y avait chez elle ces oublis, quelques confusions et désorientations, quelques idées fixes et déambulations pour vérifier si une des poules qu’elle élevait n’avait pas échappé au carnage opéré par une renard dans son poulailler 2 ans auparavant .
C’est lors d’une de ses vérifications qu’a eu lieu sa chute et devant l’hématome de la hanche qui s’en est suivi j’ai téléphoniquement conseillé à ma sœur de l’amener à l’hopital vérifier une absence de fracture du col du fémur tout en l’incitant à en profiter pour demander au médecin hospitalier de l’hospitaliser quelques jours : le temps d’équilibrer un léger traitement anxiolytique et sédatif qu’il valait mieux prescrire et équilibrer sous surveillance hospitalière vu la sensibilité, toujours particulière, de chaque etre à ce type de traitement psychotrope .
Deux jours après son hospitalisation on m’annonce que ma mère est en coma. Le médecin que je contacte me parle d’une « hypersensibité aux psychotropes ».
Je me rends sur place et j’apprends:
1°) que n’ayant plus de place en gériatrie on a mis ma mère dans un service de médecine générale ;
2°) que ce que l’on m’a annoncé etre « une sensibilité aux psychotropes » est, en fait, l’effet d’un traitement erroné qui lui a été prescrit : parce qu’elle était opposante et insomniaque on n’a rien trouvé de mieux que prescrire a une femme de 84 ans, pesant 60 Kg, et n’ayant jamais été malade ni pris un quelconque psychotrope, 3 injectios de 25 mg Intra Musculaire (75 par jour.) de Loxapac . Qui connaît le Loxapac sait que celui–ci est un neuroleptique majeur qui vous fusille en deux temps trois mouvements n’importe quel fort des halles en état de grande agitation délirante, pesant un quintal et dans la force de l’age. Là ce fut prescrit en IM à une fragile créature de 84 ans, pesant 60 kg : si ce n’est pas encore de l’euthanazi cela révèle une indifférence totale aux conséquences mortelles d’un traitement prescrit à une pauvre femme agée dont les symptomes dérangent.
Les trois jours suivants ma sœur et moi nous nous relayons au chevet de ma mère en coma . Le personnel , en nombre réduit ( Economie , Economie hospitalière…) n’a pas le temps de vérifier si un patient se déshydrate, si des troubles mortels apparaissent, si des escarres s’installent ..
-Personne pour constater qu’un globe vésical commence–trouble mortel qui entraine le blocage de la fonction rénale : c’est nous qui ferons le diagnostic et alerterons sur la nécessité urgente d’un sondage urinaire.
-Personne pour constater l’apparitions de phlyctènes sur les fesses, signal d’une amorce d’escarres, signal aussi d’une urgence à réagir, en changeant la position du malade toutes les deux heures et en installant un matelas anti-escarres : Réponse de l’infirmière que nous alertons :-« Il faudrait la changer de position et la retourner toutes les deux heures (merci nous savons !) mais cette nuit je suis seule pour deux services et je ne peux pas » -« Mettez –lui donc un matelas anti-escarres ! » -« Impossible , nous n’en avons plus : ils sont tous pris. On verra demain si nous pouvons en récupérer un à un malade qui en a moins besoin et le lui donner ». Faut-il préciser qu’une escarres a le temps de se creuser en quelques heures et peut etre mortelle et que, si elle ne l’est pas, il faut des semaines ou des mois de soins couteux pour la guérir.
Face au coma les médecins ont prévu un scanner (comme s’ils ignoraient l’origine loxapac du coma ) qui coute 300 à 400 euros mais là, devant ce coma, les conséquence de ce coma provoqué par leur traitement : Rien.
-Globe vésical = urgence : c’est la famille qui le découvre, le diagnostique, ( parce que nous sommes toute la journée auprès d’elle) et non les soignants débordés par la course qu’est devenu leur travail ;
-escarre=urgence : c’est nous qui découvrons les phlyctènes qui apparaissent quand les mesures préventives ne sont pas prises (faute médicale) et les mesures préventives sont simples : – un personnel infirmier qui change la position du malade et le retourne toutes les deux heures pour que le point d’appui ne reste pas le meme –ou un matelas anti-escarres . Savez-vous le prix d’un matelas anti-escarre ? … 140 euros. Je n’ose penser que la pénurie serait voulue et que c’est aux patients agés que l’on fait payer le prix de cette pénurie ( ?)
Le médecin-chef de service avec qui nous penons contact pour signaler ces impasses (« mortelles » … ce que nous omettons de lui dire de peur que notre maman en fasse les frais) n’a pour toute réponse que la remarque cynique « Si vous savez mieux soigner que nous vous n’avez qu’à la prendre chez vous »
Ce que nous faisons en hospitalisant maman à domicile et en mobilisant toutes nos connaissances infirmières et médicales…Nous soignons maman et ses escarres, et son infection urinaire et la paralysie consécutive au coma .
Elle a récupéré : c’est à domicile que nous l’avons sorti du coma, c’est à domicile que nous avons rééduqué sa paralysie et diagnostiqué son infection urinaire consécutive aux sondages .
Et c’est maintenant une maman retrouvée .
Bien sur ! il y a l’Alzheimer et sa mémoire est un archipel- des oublis mais aussi des plages de souvenirs jamais transmis auparavant et qu’elle nous délivre ; des tristesses et meme des désespoirs mais aussi son merveilleux sourire lumineux quand nous nous retrouvons (« oh ! ma grande je n’y croyais plus ! comment as-tu fait pour me retrouver » ; et cet amour des enfants toujours là et ses joies émerveillées quand ses arrières petits enfants – 6 -7 ans – la prennent par la main pour la guider et la protéger .
Et que l’age et l’Alzheimer lui aient constitué ces nuits de mémoires cela n’empeche pas ces retrouvailles lumineuses où n’existent que l’amour qu’elle nous porte et que nous lui portons, amour qui peut enfin se dire et qui nous la fait unique et précieuse .
Reste à dire à tous ces E(U)THANAZISTES, nouveaux barbares à visage mondain : « NO PASARAN »
Vous ne nous aurez pas !
-Soigner OUI !
-Lutter pour que soit donné à cette noble profession soignante les moyens d’accomplir dignement sa tache et sa mission- que ce soit en hopital, centres palliatifs ou en maison de retraite : OUI
– Lutter pour contrecarrer votre eugénisme euthaNAZIste au service de la mort qui se fait passer pour l’avenir de NOTRE HUMANITE :OUI! car c’est seulement que se situe le vrai combat pour la dignité
VOIR/ :
Porte-parole de Convergence soignants soignés
http://www.convergence-soins.com
Voir aussi à ce sujet :
Le communiqué de la SFAP
C.B.
“49 % des Français estiment qu’un médecin devrait pouvoir mettre un terme à la vie de personnes atteintes de maladies incurables”
En suivant cette pente, ne peut-on pas considérer comme “en fin de vie” un post-ado ayant raté plusieurs fois son bac, voire un pré-ado ayant redoublé deux fois en classes élémentaires, ou un sportif de haut niveau qui rate à trois reprises l’épreuve tentée: là aussi, on peut considérer qu’il y a des économies à réaliser? Et pourquoi pas ceux qui restent plus de six mois au chômage, tant qu’on y est???
(“quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites”).
Papon
On nous dira bientôt que la vie elle-même n’est qu’une longue maladie dont il faut nous soulager au plus vite.
mère de 6 enfants
Pour François de Closets: Et si une personne dans le coma n’est plus un être humain, qu’est ce que c’est? Ce n’est pas un cheval ou une tortue! Même le corps mort d’un être humain a le droit au respect, c’est d’ailleurs pour cela qu’on l’enterre: on pourrait tout aussi bien, à ce compte, l’envoyer chez l’équarisseur pour en faire des granulés pour nourrir d’autres animaux. Allons, Monsieur de Closets, nous n’irons pas pisser sur votre tombe
Ajax
Dites, comment définit-on un être humain, sinon par la conscience?
Fleur de lys
@ Ajax :
Non, on définit un être humain de la façon suivante : “l’homme est une créature raisonnable, composée d’une âme et d’un corps”.
Même si la personne n’est plus consciente,son âme est toujours là, c’est un don de Dieu, et seul Dieu est maître de la vie et de la mort.
Avec l’avortement, comme avec l’euthanasie, l’homme veut se substituer à Dieu, c’est le plus grand péché d’orgueil qui puisse exister : Adam et Eve ont été punis à cause de ce même péché, et nous serons châtiés de la même façon à la fin des temps.
Ajax
Merci pour cette réponse.
Je pense que, de même que les considérations sur la volonté divine, elle n’est pas audible dans le débat sur l’euthanasie parce qu’elle fait référence à la notion d’âme qui ne fait pas partie du “fonds commun” laïque.
PK
@ Ajax,
Platon parlait déjà de l’âme : donc elle fait partie du « fonds commun » laïc sans souci !
Guido
on peut souffrir en fin de vie et ne pas vouloir souhaiter mourir….
qui donc pour décider à sa place ?
René
Platon et tous les grecs laissaient intacte la place des dieux
dans leur pensée. Aujourd’hui le seul dieu est l’économie.
L’euthanasie restera un problème tant qu’on s’obstinera à tolérer
cet économisme à tout crin, ce cataclysme mondial générateur
des innombrables épiphénomènes dont s’emparent les analystes de tout poil,
surs de détenir la vérité.
La vérité est dans l’être, pas dans l’avoir.
Le “conatus” de Spinoza, l’ “élan vital” de Bergson, la “volonté” de Schopenhauer, etc…,
tous ces concepts ne parlent que de l’irrépressible besoin d’infini de l’homme qui, spontanément,tend à “persévérer dans son être”.
Que l’on puisse un seul instant remettre ce principe en cause
est hallucinant de stupidité.
L’univers est mental, et “l’esprit est l’idée du corps” (Spinoza)
Court-circuiter ce schéma universel est suicidaire
pour une société qui s’arroge la puissance divine.
Au fait, un athée remet-il son âme à Dieu ?