Pavel Alekseevitch Astakhov est docteur en droit et avocat. Il est le délégué du Président de la Fédération de Russie pour les droits de l'enfant depuis 2009. Il a répondu ce jour à Rossiyskaya Gazeta (traduuction de R. Bessonet) :
"Ces derniers jours, en France, dans les rues et au parlement, on débat de la question du droit des couples de même sexe à adopter des enfants. Si l'on considère que ce pays est à la quatrième place pour le nombre d'adoptions d'orphelins russes, qu'elle sera la position de la Russie dans le cas où la loi sur le mariage homosexuel serait adoptée ?
Cette position est exprimée dans notre loi fondamentale : la Constitution et dans le code de la Famille. Il y est indiqué expressément que le mariage est l'union d'un homme et d'une femme. Nous n'avons rien d'autre. Point.
Les Français eux-mêmes sont contre une telle innovation. J'ai dans ce pays beaucoup de bons amis qui ne sont pas indifférents à ce problème qui est apparu dans leur société. Récemment, ils m'ont dit : en ce moment, en Russie, vous prenez les lois dont nous aurions aussi besoin. Je dis, qu'est-ce que vous avez à l'esprit ? Ils me répondent : l'interdiction de la propagande visant à la promotion de l'homosexualité, par exemple. Ils disent que, par exemple, le ministère de l'éducation de la France a introduit une norme introduisant la propagande en faveur de la promotion des familles homosexuelles au niveau des manuels scolaires, dans lesquelles on explique aux enfants que la famille n'est pas seulement le père et la mère, mais que cela peut être mon père et mon père, ma mère et ma mère …
Dans la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant il est stipulé que : l'enfant a droit à un papa et une maman. Et il ne faut absolument pas changer ce modèle. Soit dit en passant, quand j'étais au Royaume-Uni cet automne, j'ai vu là-bas un journal très intéressant avec un immense portrait d'Elton John avec un bébé dans ses bras. Et un gros titre sur le cliché : «La question la plus difficile et importante à laquelle je dois répondre à mon enfant : « Où est ma maman »? Vous savez, en fait, tout est aussi basé sur des normes communes à toute l'humanité, qui deviennent graduellement le droit international. Prenez la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant. Il y est dit : un enfant a le droit à un papa et une maman. Il n'y a pas de droit absolu des adultes à l'enfant. Mais le droit de l'enfant à avoir une maman et un papa existe. Et on nous propose de changer le modèle de ce monde, de ces relations."
Joss
Pour cette raison là : VIVE LE PEUPLE RUSSE !
Marie
On a beaucoup parlé de pays qui refuseront toute adoption par des couples français si cette loi était adoptée, mais je n’ai trouvé nulle part d’exemples précis : quels pays refusent par exemple que leurs enfants soient adoptés en Espagne ?
Si quelqu’un a des éléments précis je l’en remercie, car lors de discussions c’est un argument qui peut avoir son poids, mais que je n’ai pas réussi à prouver.
xavier
Je connais bien ces questions pour avoir adopté mes enfants à l’étranger. Il est évident que la plupart des pays refuseront l’adoption à des couples homos tout comme ils sont parfois déjà suspicieux sur les adoptions pour les célibataires : je pense à la Russie, Haïti, l’Ukraine, la Colombie et l’ensemble des pays d’Amérique Latine…
Donc de toute façon les homos ne pourront pas adopter à l’étranger et comme il n’y a pas d’enfants à adopter en France…malheureusement c’est pour cela qu’ils sont frénétiquement partisans de la GPA/PMA.
En revanche, il n’est pas exclu qu’un pays comme la Russie utilise le prétexte de la loi sur le mariage gay pour couper les adoptions en France car tous les prétextes sont bons pour limiter les adoptions à l’étranger des petits russes…
Maïe
Mais ils ont raison de garder leurs enfants, les Russes ! Et de voter des lois familiales, comme celles voulues par Michel Debré dans les années 60.
Regardez ce que fut notre pays dans les années qui ont suivi celles pendant lesquelles nos parents ont fait (sportivement) “des enfants sur une grande échelle”, comme disait le ministre de De Gaulle, comique malgré lui.
Cosaque
Je suis Franco-russe, et donc en partie d’origine Russe.
Oui effectivement dans la vraie Russie, qui est entrain de revenir progressivement, le “Mariage” homosexuel (Terme qui n’existe pas vraiment en russe, car nous utilisons une expression qui en français est péjoratif) est impensable. En Russie actuellement tout est fait pour relancer la natalité et l’accroitre, notre Patriarche lui-même le demande. Le peuple Russe n’a aucune envie de se suicider, après avoir subi l’emprisonnement et le baillonage durant 75 ans.
Il n’y a pas de peuple et de société sans Famille, il n’y a pas d’avenir sans Enfant épanoui et éduqué
Cosaque
Mais l’occident ne veut pas comprendre la Russie (Pays oriental) car c’est un pays qui ne peut se comprendre sans le mystère de l’Absolu en Christ. Et donc comme tel, insupportable aux yeux de l’Occident “Post Chrétien” et les états délibérément athées.
Cela explique aussi le parti pris anti-serbe au sujet du Kosovo. Les serbes n’auraient pas été aussi méprisés s’ils n’avaient été orthodoxes et donc chrétiens
Sylvie
J’ai un peu de sang russe dans mes veines, car mon arrière-grand-oncle qui est mort en 1918, était un proche de Nicolas II, tsar de toutes les Russies. Je me sens proche de ce peuple que j’aime passionnément, car la Russie est pour moi, ma seconde patrie.
Mon arrière-grand-oncle, de Kolemann était marié à une Française, Marie Watrin. Il a été assassiné sous les yeux de sa femme par les bolcheviks à la Révolution. Douloureusement éprouvée, elle est rentrée en France et est devenue folle.
Je comprends le peuple russe et ses dirigeants qui ne veulent pas de la dénaturation du mariage et de la propagande homosexualiste comparable à un crime contre la société slave. Elle est néfaste auprès des enfants russes et le peuple russe a bien compris ce que son président essaie de faire contre ces pourvoyeurs que sont les lobbys LBGT.