C'est ce qui apparaît dans la radioscopie élaborée par Laurent de Boissieu :
"[…] Les membres des "Humanistes de l'UMP" sont, certes, issus à parts égales de toutes les composantes fondatrices de l'UMP, mais les ex-UDF au sens large (c'est-à-dire y compris les ex-DL jusqu'en 1998) sont surreprésentés :
Alors que, visiblement, ils ont déjà plus de poids que la Droite Populaire :
"Cette nouvelle sensibilité compte 109 membres fondateurs:
– 5 ministres
– 82 députés
– 14 sénateurs
– 8 parlementaires européens"
Faut-il en conclure que l'ex-UDF a pris l'ascendance sur l'ex-RPR au sein de l'UMP ? On comprends mieux la réaction des "Humanistes" face aux trouble-fête de la Droite Populaire : l'UMP est une chasse gardée. Alors que les électeurs de l'UMP se sentent plus proches de la Droite Populaire selon cet article.
HV
Oui, l’UMP aura jusqu’ici ete une machine a faire absorber ideologiquement le RPR par l’UDF, mais a garder beaucoup des travers “d’appareil” du RPR… brillant !
La sensibilite centriste (elle-meme disparate) represente 10 a 15% de l’electoral, mais parvient a controler l’UDF, l’ARES/Radicaux/NC et pour l’essentiel l’UMP. Et les centristes osent parler de reequilibrage !
huma
Peut-on connaître L’agence de com’ des Humanistes ? “Vessies et Lanternes” ?
ph
y aurait-il eu plus de francs-maçons à l’UDF qu’au RPR ?
PG
Il ya eu à l’UDF des gens plutôt de droite, comme A. MADELIN ou C. MILLON.
L’idéologie de gauche a imprégnée chacune des familles de la droite RPR-UDF-UMP-MODEM etc….
Mais au sein de chacun de ces partis, on trouve également des esprits libres, comme C. VANNESTE et d’autres. Le seul problème est que leur justesse de jugement est handicapée par le système verrouillé de la Vème République : ils sont donc paralysés, et marginalisés, quand ils ne renoncent pas comme MADELIN.
Tout le jeu de la gauche et du Grand Orient est d’empêcher que cette aile droite puisse exister : d’où ce verrouillage implacable, qui a de plus créé une barrière étanche et infranchissable entre cette aile droite et les gros bataillons de voix FN, privés de représentation par le mode de scrutin. Ainsi les partis dits de droite ne servent qu’à renforcer la gauche (ce dont ils accusent le FN auquel ils devraient s’allier), tout en gardant en otages une minorités de droitiers pour faire pluraliste et plaire à une frange d’électeurs modérés conservateurs.
C’est la gauche qui va renverser cet équilibre à partir de 2012, si elle gagne les élections prochaines : paradoxalement, c’est la défaite de l’UMP qui pourrait libérer les idées -et les hommes- de droite dans cette droite, puisque la proportionnelle sera réintroduite, avec des primaires sans doute, qui contribueront à lézarder l’édifice gaullien.