Mardi soir, les députés ont adopté un amendement au projet de loi sur l'hôpital qui instaure dans les études de médecine un volet spécifique sur la contraception et l'avortement. Cet amendement a été adopté contre l'avis du gouvernement et du rapporteur, Jean-Marie Rolland (UMP, Yonne). Le député Bérangère Poletti (UMP, Ardennes), à l'origine de cet amendement a expliqué que les femmes étaient mal conseillées en matière de contraception puisque deux femmes sur trois ayant recours à une IVG utilisent un mode de contraception. Elle craint également un manque de médecins pratiquant les IVG car ceux qui les pratiquent aujourd'hui sont âgés de plus de 55 ans.
"Les jeunes médecins ne sont pas sensibilisés à la question et ils n'ont pas pris le relais".
Le ministre de la santé, Roselyne Bachelot et Jean-Marie Rolland ont estimé que cette disposition n'avait pas sa place dans un texte de loi et relevait du domaine réglementaire.
Par ailleurs, toujours dans le cadre de la loi sur l'hôpital, les députés devraient discuter aujourd'hui d'un amendement proposant que les pharmaciens puissent délivrer la pilule sans ordonnance. Enfin, dans un rapport rendu le 3 mars, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a souligné que l'exercice du "droit" à l'IVG est
"imparfait, faute d'une politique d'éducation sexuelle assortie de moyens budgétaires adaptés et d'une véritable prise en charge".
Pascal G.
Le “droit” à l’IVG est “imparfait, faute d’une politique d’éducation sexuelle assortie de moyens budgétaires adaptés et d’une véritable prise en charge”, selon le Conseil économique et social.
Comment peut-on en effet avoir le droit de vote sans avoir reçu de l’Etat l’éducation sexuelle indispensable pour jouir de tous les autres droits. Il y a là une logique imparable.
Malleus
“Les jeunes médecins ne sont pas sensibilisés à la question”
C’est tout le contraire. Les jeunes médecins sont sensibilisés à la nature de l’acte ! Même quand ils sont favorables au “droit” à l’avortement, ils ne veulent pas le pratiquer eux mêmes, parce que le débat dans la société, que les chrétiens et eux seuls ont porté à bout de bras pendant des décennies, a porté ses fruits. Les médecins modernes savent TOUS ce qu’est un avortement, ils savent tous que l’embryon est une personne.
La plupart d’entre eux ne veut plus s’y salir personnellement les mains, même si leur mentalité libérale les empêche d’être “contre”.
siobud
je viens de lui adresser un email pour lui demander de se contenter de toucher ses indemnités de parlementaire sans se croire obliger de faire semblant de …
La société ne s’en portera que mieux !
CADOUDAL
pauvres “jeunes médecins”qui avant de commencer à exercer sont accusés de ne rien connaitre en gynecologie ,de refuser d’aller
vivre une vie de fou dans les déserts médicaux etc…par des politiques dont la seule compétence est le bla bla démagogique.il y a déja 30 ans que les experts disaient que la pilule ne réduit pas le nombre d’avortements mais les augmente.
Kelkin
Je ne sais pas dans quelle mesure il est vrai que les jeunes médecins ne veulent plus infliger l’avortement mais si c’est le cas, c’est très encourageant !
le merle
prions pour que ces études poussent les médecins à étudier les conséquences de l’avortement pour la femme, pour son entourage et pour le personnel qui le pratique.
il faut demander que ces apprenti-socier aillent au bout de leur logique!