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Culture de mort : Avortement

Les images mondialement connues du photographe suédois Lennart Nilsson concernent des embryons conservés après des avortements

Les images mondialement connues du photographe suédois Lennart Nilsson concernent des embryons conservés après des avortements

Un article du Monde qui nous rappelle que les enfants victimes d’avortement auraient du naitre :

Sur les images mondialement connues du photographe suédois illustrant le best-seller « Naître », paru en 1965, un fœtus semblait flotter dans le ventre de sa mère. A l’occasion de l’exposition actuellement consacrée à Lennart Nilsson à Stockholm, sa belle-fille a révélé qu’il s’agissait en réalité d’embryons conservés après des IVG.

Publiée le 30 avril 1965 en couverture du magazine Life, la photo a fait le tour du monde. Jamais auparavant un fœtus n’avait été exhibé de la sorte. Relié au placenta par le cordon ombilical, protégé par la fine membrane transparente de la poche des eaux, le petit corps de 18 semaines semble flotter en apesanteur. Sur seize pages, à l’intérieur du magazine américain, vendu à 8 millions d’exemplaires, le photographe suédois Lennart Nilsson (1922-2017) documente en couleur le miracle de la vie.

Quelques mois plus tard, il remet ça en publiant Naître (Hachette, 1990), un ouvrage montrant toutes les étapes de la croissance du fœtus, de l’ovulation à la naissance. Traduit en vingt langues, réédité six fois, ce livre de photos, parmi les plus vendus au monde, finit de porter Lennart Nilsson au pinacle des génies de la photographie. Il est aussi le premier à filmer la fécondation d’un ovule, puis à photographier les virus du sida et de la grippe aviaire.

En Suède, ses clichés de fœtus, publiés dans les manuels d’éducation sexuelle, lui ont donné un statut d’icône. […]

Mais derrière les photos de fœtus se cache une histoire bien plus sombre et complexe […].

Elle commence en 1952. Lennart Nilsson est photographe indépendant. Un journal lui commande un reportage sur le service du professeur de gynécologie Per Wetterdal, à l’hôpital de Sabbatsberg, à Stockholm. Le médecin est un virulent opposant à l’avortement, pourtant autorisé en Suède depuis 1938 en cas de maladie génétique du fœtus ou de risques sur la santé de la mère. A partir de 1946, le droit à l’interruption volontaire de grossesse prend aussi en compte les conditions de vie de la femme, ce que Per Wetterdal dénonce. Lennart Nilsson racontera plus tard avoir été fasciné par les embryons immergés dans des bocaux.

Espérant que les images rallieront des militants à sa cause, le professeur de gynécologie lui permet de photographier les fœtus. Mais un problème se pose rapidement, raconte Solveig Jülich : « Les premières photographies étaient froides et scientifiques. Les embryons avaient l’air morts, car ils l’étaient, ce qui ne rendait pas les images très attrayantes d’un point de vue commercial. » Lennart Nilsson trouve une solution. A l’époque, les embryons sont expulsés par césarienne, ce qui permet de garder intacte la poche des eaux. Pendant quelques heures, les médecins maintiennent leurs fonctions vitales à des fins scientifiques.

Lennart Nilsson – qui n’a jamais pris position contre l’IVG – en profite pour faire des photos. Grâce à l’éclairage de la pièce et à son talent, le photographe donne l’impression que les fœtus baignent encore dans l’utérus de leur mère. Nulle part, dans ses reportages, il n’est précisé que les embryons ont été photographiés après un avortement.

Au contraire, le texte qui accompagne les clichés laisse croire que le photographe suit le développement d’un seul et même individu, alors qu’il s’agit en réalité de plusieurs fœtus. […]

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3 commentaires

  1. Voilà qui fait penser à la mission Apollo 11.

  2. Mais non, voyons, puisqu’on vous dit et qu’on vous répète qu’il ne s’agit que d’un amas de cellules.
    L’ennui, c’est que le réel est têtu.
    Au fait, la dame Devillers connait-elle Lyssenko? Il pourrait être son grand frère…

  3. Il faut dire et dénoncer l’origine de ces photos, car ces bébés auraient du naître et vivre.
    Et donc il n’y aurait pas eu de photos, et c’aurait été préférable.
    Ceci dit, il n’a pas été procédé à ces avortements pour faire ces photos …
    On comprend en lisant l’article que ces avortements auraient malheureusement eu lieu.

    Elles ont aussi permis de sensibiliser des millions de gens à la réalité de la vie depuis le début de la conception, et à sauver des dizaines de milliers de vies …
    Parfois, “Le Diable porte pierre …”

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