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France : Société

Les infirmières n’en revenaient pas : condamné par la communauté médicale, il a retrouvé la parole après quatre mois de coma

Les infirmières n’en revenaient pas : condamné par la communauté médicale, il a retrouvé la parole après quatre mois de coma

Mars 2022, dans Le Parisien :

«On tue notre père, et nous avec» : le sort de Jean-Claude, 70 ans, oppose famille et soignants

Sur décision du corps médical, Jean-Claude Seknagi ne serait pas réanimé si son état de santé venait à se dégrader. Une perspective qui scandalise la famille de cet habitant de Bondy, hospitalisé depuis trois mois à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). La justice vient de nommer un médecin expert pour trancher ce cas épineux.

Juin 2022, dans Le Parisien :

En janvier 2022, cet habitant de Bondy âgé de 70 ans a été admis en réanimation à l’hôpital Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Alors que l’équipe médicale s’était accordée pour arrêter les soins en cas de rechute, son état de santé s’est considérablement amélioré. Son fils se confie.

« Quand tes cheveux s’étalent/Comme un soleil d’été… » La bouche pâteuse, Jean-Claude Seknagi récite par cœur les premières paroles du tube « Que je t’aime » de Johnny Hallyday. Sa tête repose sur un oreiller d’hôpital qui ne ressemble en rien à un champ de blé. Donné pour mort par la communauté médicale, ce patient mélomane de l’hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) sort alors d’un coma… de quatre mois.

L’homme de 70 ans était donné pour mort, et le médecin expert judiciaire déclarait à la famille que jamais dans le monde une personne dans son cas n’est sortie vivante de réanimation. Une autre évaluation conduite par « dix professeurs et docteurs spécialistes des troubles de la conscience » conclut dans le même sens. Aujourd’hui il est extubé, a pleinement repris connaissance, et devrait bientôt quitter le service de réanimation.

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8 commentaires

  1. Vont-ils faire amende honorable tous ces “professeurs et docteurs” ? …

  2. Trop dur pour Le Parisien de parler de miracle ?

  3. Je pense qu’il est difficile parfois de trouver le « juste milieu » entre acharnement thérapeutique et acceptation de la mort.
    Je ne sais pas grand chose de ce cas précis (hormis ce qui est écrit dans l’article), je remarque simplement qu’il doit être très difficile de se prononcer lorsqu’il s’agit de poser des choix médicaux pour un membre de sa famille.

  4. Encore une histoire de chasse ! La médecine n’est pas une science exacte ! Vous e découvrez maintenant. Pie XII s’est largement exprimé sur le sujet.

  5. Il faut lire “Vous aviez dit que j’allais mourir” de Bernard Noirot-Nerin aux Ed. Parole et Silence.
    Sa femme Anne-Claire est victime d’un traumatisme crânien. Elle est dans le coma, tout le personnel médical la donne pour morte. Elle est subit 8 opérations du cerveau, toutes ratées, la dernière se compliquant d’une méningite. Et puis un beau jour, miracle, elle sort du coma.

  6. Je suis heureux pour cet homme et très triste aussi, car je pense à Vincent Lambert que l’on a assassiné en le laissant mourir de faim et de soif alors qu’il n’etait même pas dans le coma. Pauvre monde qui s’enfonce dans la culture de mort. Seigneur prends pitié de nous. Viens à notre secours !

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