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Médias : Désinformation

Les journalistes français se foutent de ce nouveau totalitarisme qu’est le terrorisme islamiste

Les journalistes français se foutent de ce nouveau totalitarisme qu’est le terrorisme islamiste

Le journaliste Fabrice Nicolino a témoigné mercredi au procès des attentats de janvier 2015. Il s’en est pris aux journalistes qui suivent aujourd’hui le procès, mais ne se sont pas intéressés à la façon dont la liberté de la presse était entravée dans le Paris de 2020. Il s’adresse « aux grands esprits qui défendent la liberté à Pétaouchnok ou en Biélorussie », mais ne regardent pas ce qu’ils ont sous les yeux. Aux

« gens épouvantables qui nous attaquent et qui ruinent notre réputation, à ceux qui ne comprennent pas que la liberté, ça ne se discute pas, ça se défend. Je les vomis, tous. »

A commencer par le trotskiste Edwy Plenel, « Plenel, la conscience morale de cette société », qui s’était fâché en 2017 d’un dessin de Coco – elle avait imaginé « les fameuses moustaches de Plenel qui s’entortillaient, lui bouchaient les yeux, les oreilles et l’empêchaient de voir que Tariq Ramadan était un petit salaud. »

« Plenel ose écrire que Charlie mène une guerre aux musulmans. Il faut savoir ce qu’on écrit, si vraiment Charlie mène une guerre alors tout est permis en retour ! Comment un homme comme lui a pu mener une infamie pareille ? »

La France est « malade », dit-il, de cette génération d’intellectuels biberonnés au stalinisme, qui se sont menti à eux-mêmes sur la nature de cette idéologie-là, qui aujourd’hui

« refusent leur responsabilité et nous regardent crever dans notre coin sans broncher ».

Avant cela, il y a eu 2013, la petite musique qui montait alors dans Paris et qui accusait Charlie d’être raciste et islamophobe, le « réseau dense des gens qui ont conchié Charlie et qui ont refusé de voir l’évidence de ce nouveau totalitarisme qu’était le terrorisme islamiste, qui ont préféré nous calomnier ».

« Les attentats de 2015 ont poussé sur un substrat, chacun à sa mesure a joué un rôle détestable. Quand vous attaquez de cette façon des gens comme moi et mes amis de Charlie, vous donnez quitus à ce qui va suivre. Ça, jamais on ne leur pardonnera. »

Aujourd’hui, dit encore Fabrice Nicolino, cinq ans plus tard, la situation est pire encore.

« En apparence, ce tribunal en est une preuve, on prend ça au sérieux. Mais où sont les combattants de la liberté ? Les journalistes français s’en foutent. »

A France Inter, ils ont passé ce témoignage sous silence. A croire qu’ils se sont sentis visés.

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