C'est une objection plus sérieuse que la première – mais qui ne nous paraît pas tenir, dans la balance, face aux avantages énoncés dans l'alinéa 2.
Le choix qui se présente, c'est entre un traitement médiatique hostile et une disparition complète de la scène publique. Or, contrairement à certaines idées reçues sur les Etats-Unis, c'est également face à des médias presque unanimement hostiles que s'est développé le mouvement pro-life américain – avec les succès que l'on sait.
[Parenthèse : certes, ces dix dernières années, la donne médiatique a changé aux Etats-Unis, rendant les arguments pro-vie plus audibles – mais cela renforce notre conviction que, parallèlement au mouvement pro-vie, il faut développer nos contre-médias.]