Vendredi 6 octobre, Agnès Firmin Le Bodo, ministre délégué chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, a précisé les contours du projet de loi sur la fin de vie. Le texte sera présenté en décembre au Conseil des ministres. Une fois adopté en Conseil des ministres, le projet de loi fera l’objet d’un « travail par une commission spéciale » à l’Assemblée ainsi qu’au Sénat. Il sera « débattu à l’Assemblée nationale au premier trimestre 2024 ».
La ministre considère que l’idée d’un référendum, défendue par Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, ou encore le député de Paris Astrid Panosyan-Bouvet (Renaissance), conduirait à reporter « aux calendes grecques » la mise en œuvre du texte.
S’agissant des modalités de l’« aide active à mourir », le ministre indique que « ces points sont encore à trancher ». Des réunions devraient avoir lieu avec le Président sur le sujet. C’est à se demander s’ils hésitent entre la chaise électrique, la balle dans la tête ou la seringue…
Agnès Firmin Le Bodo a proposé que les malades majeurs dont le pronostic est engagé à « moyen terme », ayant des souffrances physiques « insupportables », et une volonté « libre et éclairée » au moment de la demande, puissent se voir prescrire un produit létal, après « décision médicale collégiale ».
Répondant aux critiques de soignants et de plusieurs députés demandant que la partie sur les soins palliatifs soit dissociée du projet de loi, Agnès Firmin Le Bodo estime que le « débat n’existe pas ». « L’accès à l’aide à mourir est le continuum d’un accompagnement curatif et palliatif jusqu’à la mort » considère-t-elle. Sic.
Source : Gènéthique
Meltoisan
Vie, vite, la maison du vieux, … Vite, vite, l’héritage !
C.B.
Sont-ils bien conscients que tout être vivant est destiné, de façon absolument certaine, à mourir, à plus ou moins brève échéance?
Qu’entend Madame Agnès Firmin Le Bodo par “dont le pronostic est engagé à « moyen terme »”
Qui et comment va s’assurer que le choix résulte bien d’ “une volonté « libre et éclairée » au moment de la demande”?
christianlair
Même enveloppée dans un épaisseur de papier de soie en couleurs , avec force de dénominations pseudo-savantes ( aide-active–à-mourir…) cette loi inique restera toujours une sorte de “permission d’assassiner” !……….. Douce France…………..