1/ Aucun média ne rappelle que, dans son discours, Simone Veil déclarait que l’avortement est et sera toujours un drame.
Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.
2/ Quand Mère Térésa a reçu le prix de Nobel de la Paix en 1979, elle a déclaré :
Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement.
3/ La citation de Ronald Reagan :
“J’ai remarqué que tous ceux qui sont pour l’avortement sont déjà nés”.
4/ Loin d’être une “chance” pour les femmes, l’avortement explique qu’il manque 150 millions de femmes dans le monde…
Selon Human Right Watch, il manque 85 millions de femmes en Chine et en Inde en raison des avortements sélectifs contre les bébés filles.
Avortement sélectif, préférence coutumière pour le fils, selon cet article de Libération.
5/ Il y a quelques années, RTL était la 1ère radio de France. Et elle avait Eric Zemmour comme chroniqueur de la matinale. Il avait fait une chronique sur l’avortement.
France Fougère
Madame Veil ne pouvait pas s’exprimer autrement, sinon elle aurait été inhumaine. Mais intelligente comme elle l’était, elle pouvait imaginer les conséquences étant donné l’évolution de la société.
Bien sur que si, des jeunes filles parlent de leurs avortements en souriant, comme si c’était une banalité affreuse. J’ai entendu cela à un abribus, en public.
StefyCanton
Effectivement il n’est pas rare d’entendre ou de lire de nombreux partisans de l’ivg dirent : “ce n’est qu’un amas de cellules!”. La notion de drame a disparu, c’est une relique du passé, c’était bon du temps de Simone Veil apparemment mais ce n’est plus le cas en 2025..! Les coeurs sont totalement endurcis à notre époque..
Je cite un gynécologue belge au sujet de l’extension de l’ivg à 18 semaines :
« Je ne sais pas si les gens se rendent compte de ce que cela signifie, j’ai été voir comment cela se passait aux Pays Bas par exemple. La manière dont cela se passe aux Pays Bas jusqu’à 20 semaines est la suivante : on dilate le col de l’utérus mécaniquement jusqu’à 1.5 cm puis avec une pince on arrache des morceaux du bébé pour qu’il passe dans 1.5 cm en sachant que la tête fait 4 cm donc il faut l’écraser pour qu’elle passe dans ce petit trou d’1.5 cm. Donc déjà ici nous n’avons pas le matériel pour. Cela nécessite des formations car nous ne savons pas le faire ici ou de manière vraiment exceptionnelle. Et donc c’est quelque chose d’extrêmement compliqué pour les praticiens aussi. Il faut quand même se rendre compte qu’il s’agit d’un bébé de 400 grammes qui fait 20 cm et qui va devoir passer dans un petit trou d’1.5 cm par morceaux. L’avortement à 20 semaines c’est ça . C’est retirer morceaux par morceaux et être sur qu’il est complet à la fin. Puis faire une échographie pour être sûr qu’on n’ait pas oublié un morceau à l’intérieur. Alors quand on le fait tous les jours cela doit être plus facile mais y’a vraiment une technique médicale ».