Selon Le Figaro, le prochain rapport de l'OPECST (Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques) ne devrait pas être favorable à une législation sur les mères porteuses en France. Les rapporteurs, les députés Jean-Sébastien Vialatte (UMP) et Alain Claeys (PS), soumettent aujourd’hui leur document sur l'évaluation de la loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique aux membres de l'OPECST. Alors qu’en juin dernier, un rapport émanant du Sénat ainsi que Nadine Morano, secrétaire d'état à la famille, s’étaient montrés partisans de l’instauration d’un cadre légal pour les mères porteuses , les rapporteurs pensent au contraire que :
" Il n'existe pas d'étude sur les conséquences psychologiques de la gestation pour autrui pour les enfants qui en sont issus. Quel avenir pour l'enfant à naître alors que le contrat avec la mère porteuse fait de lui un objet ? (…) Ses enfants vont voir leur maman enceinte mais n'auront pas de petit frère ou de petite sœur (…) Une mère qui porte un enfant pour sa fille : c'est une dette impossible à payer. L'imbroglio autour de l'enfant devient insupportable. On est aux limites de l'inceste. Avoir une grand-mère qui est aussi sa mère : quel poids pour un enfant ! "
Eric
Ces déclarations sont une caricature et un mensonge honteux. Depuis la première gestation pour autrui en 1984, plus de 20 000 enfants sont nés et plus de 300 études ont été publiées sur le développement et le bien-être des enfants et des familles. Surfez quelques minutes sur internet avec les mots clefs surrogacy et psychological et vous verrez par vous même !
(Ce n’est pas parce qu’il existe des gestation pour autrui clandestines (cf.lien http://news.catholique.org/4298-des-meres-porteuses-clandestines-en-france) que ces propos sont caricaturaux ou mensongers. La question est la légalisation ou non.
Il vaut mieux que ce soit non.
Philippe Carhon)