Le Figaro donne un aperçu de l'interview de Robert Ménard à Valeurs actuelles :
"«L'électorat FN, seul, ne pourra permettre [à Marine Le Pen] de l'emporter. Il lui faudra des passerelles vers d'autres électeurs», analyse-t-il d'abord.
Avant de livrer, à l'instar de «(son) parcours et (sa) personnalités», une short list de responsables politiques de «très grande qualité», susceptibles de «contribuer» à l'accession de la présidente du FN au pouvoir. «J'ai une immense admiration pour Philippe de Villiers. (…) Nous avons besoin de son talent, de ses convictions. (…) Je veux croire qu'il aime tellement son pays (…) qu'il ne pourra pas, le moment venu, ne pas franchir le pas et s'associer, d'une manière ou d'une autre, à Marine Le Pen. Je le lui ai demandé. Je le lui redemanderai».
De même, l'édile héraultais «pense à Thierry Mariani et à Charles Beigbeder, (qu'il) connaît bien, mais aussi à Xavier Lemoine, le maire de Montfermeil». «Ils partagent les mêmes valeurs, les mêmes envies, les mêmes désirs, les mêmes exigences qui sont celles de la mouvance souverainiste de droite dans laquelle je m'inscris», précise-t-il au Scan. «Je les crois tout à fait aptes à rallier des gens comme Marine Le Pen. L'expérience de ministre de Thierry Mariani le conduira inéluctablement aux réalités qui s'imposent», prophétise-t-il. (…)
Concernant Nicolas Dupont-Aignan, l'élu biterrois se montre enfin bien plus tranchant, le qualifiant d'«énorme déception». «Je le sens incapable d'assumer les ruptures nécessaires», poursuit-il au sujet du président de Debout la France, qui semble plutôt s'orienter vers un souverainisme de gauche. En témoigne notamment son «appel à Jean-Pierre Chevènement», lancé en juin dernier dans le FigaroVox, et qui semble avoir été entendu: ce dernier interviendra en effet, fin août, aux universités d'été de DLF."
Réponses de Charles Beigbeder :
"Je pense que la droite dite ‘de gouvernement' est favorite pour l'emporter, donc c'est avec celle-là que j'ai le plus envie de discuter. Mais je n'hésiterais pas une seconde et n'aurais aucun état d'âme à soutenir le FN"
… et de Thierry Mariani :
"Il est toujours flatteur de se voir saluer par les responsables d'autres partis. Mais soutenir Marine Le Pen n'est pas à mon agenda, je me rangerai évidemment derrière le candidat désigné par la primaire de mon camp. Après la présidentielle, et quel qu'en soit le résultat, nous verrons en revanche comment l'échiquier politique évolue"
François
Enfin des recompositions se dessinent. Un grand mouvement souverainiste, populaire et défenseur des valeurs chrétiennes est possible avec les personnalités citées par Robert Ménard, et d’autres encore peut-être.
Jacques Frantz
Vouais! Tous ces gens sont bien timides. On verra bien. Malheureusement je crains que Marine soit déjà usée avant même d’avoir servi.