Actuellement, un pharmacien qui préparerait ou délivrerait une substance létale en vue de son ingestion par une personne serait poursuivi pour complicité d’empoisonnement. Il encourrait trente ans de réclusion criminelle. Le fait que la personne soit consentante ou non à son empoisonnement ne change pas la lourdeur de la peine.
Pourtant la proposition de loi relative au droit l’aide à mourir, adoptée par la Commission des affaires sociales le 2 mai 2025, prévoit la réalisation et la délivrance des produits létaux par les pharmaciens officinaux et hospitaliers, excluant un droit à l’objection de conscience de leur part. C’est une injustice profonde, car les pharmaciens sont associés directement et de manière essentielle à l’acte létal.
Dans cette vidéo du Collectif Démocratie, Éthique et Solidarités, Agnès Certain, Pharmacien praticien hospitalier et Nicolas Bauer, docteur en droit analysent les enjeux de cette nouvelle obligation.
RdeClorets
Le temps des martyrs approche.