Selon le nouveau rapport du Secours catholique:
[…] Lorsqu’on regarde les types de ménage rencontrés, le podium confirme à quel point le fait d’être seul adulte dans le ménage est un élément de vulnérabilité :
- les mères isolées (un quart des ménages rencontrés) ;
- les hommes seuls (un autre quart, majoritairement inactifs ou au chômage) ;
- les femmes seules (20 %), majoritairement françaises (à 72 %) et plus âgées (âge médian de 56 ans pour les Françaises).
En 1989, les femmes représentaient 51 % des adultes rencontrés par le Secours Catholique. En 2022, cette part est de 57,5% – et même de 60% des adultes de nationalité française. Les premières victimes de la pauvreté sont donc les femmes, et surtout les femmes avec enfants. Voilà l’autre enseignement majeur du rapport « État de la pauvreté 2023 ». Quelques pistes peuvent être avancées pour tenter d’expliquer le phénomène.
Ruptures conjugales et charge d’enfants
Les ruptures conjugales, les traumatismes sont une des raisons majeures pour lesquelles des personnes se tournent vers les associations. 22 % des femmes seules et des mères isolées rencontrées au Secours Catholique mentionnent ainsi une séparation, un abandon ou un divorce récent.
Parmi ces « accidents de la vie », « tous types d’unions confondus, la propension à se séparer n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies », est-il rappelé dans la revue de la Cnaf (Caisse nationale des allocations familiales). Or, le plus fréquemment, du fait de la façon dont la société tend à répartir les rôles entre hommes et femmes, ce sont les femmes qui subissent davantage le poids des ruptures conjugales et qui assument, trop souvent seules, la charge des enfants. « Quand j’étais seule, c’était une angoisse : j’avais peur de ne plus avoir de sous, comment j’aurais fait pour mes enfants s’il leur avait manqué quelque chose ? » s’interroge une femme de Grenoble. […]
Si l’on s’intéresse aux circonstances particulières mentionnées lorsque les personnes demandent l’aide du Secours Catholique, pour les femmes seules (avec ou sans enfants), la catégorie « abandon, séparation, divorce récent » vient en tête et est mentionnée par 22 % d’entre elles, alors qu’elle n’est citée que par 12 % des hommes. Les femmes seules ou mères isolées d’origine française rencontrées sont 27 % à faire mention de l’une de ces circonstances, contre 15 % des étrangères. […]
Mais cette étude exclut de son champ les ruptures d’unions libres qui représentent la moitié des séparations de couples avec enfants mineurs et qui ne sont pas encadrées par la loi. […]
L’ensemble de ces statistiques confirme la vulnérabilité particulière des femmes à des ruptures familiales. Les femmes seules, avec ou sans enfants, sont aussi deux fois plus nombreuses que les hommes seuls à mentionner le décès récent d’un proche (2,7 % contre 1,3 %).
Voilà ce que donnent le non-mariage, la facilitation du divorce et le dénigrement du mariage.
Collapsus
Les femmes sont des grandes victimes du concubinage, de la contraception et du divorce, l’éclatement des familles est l’aboutissement de cette subversion des mœurs à l’encontre de la loi divine instituée pour l’épanouissement humain : le mariage a été créé par le christianisme pour la protection de la femme et de l’enfant, donc le bien de la Cité.
Satan est aux manettes, comme toujours. Et la démocratie est son complice.
France Fougère
Il faut aussi que les femmes assurent leur indépendance financière, donc professionnelle. On se marie – après.
Je connais des femmes devenues veuves chacune avec deux enfants, des fils, qui ont travaillé et ont pu élever leurs fils.
Mais l’une me disait : – Ce n’est que dans la tombe que je trouverai le repos-. Une femme courageuse, belle, élégante, et qui a fait ses preuves dans sa profession. L ‘autre était avocate.
Il faut être réaliste très tôt et cela demande beaucoup d’efforts, certes.