Une première version du décret, publiée mi-décembre, avait été critiquée par les fanatiques de l’avortement car ce dévret prévoyait des conditions d’exercice «restrictives». Le nouveau décret publié ce mercredi les supprime.
Victoire !
Grâce à la mobilisation des associations, le décret permettant au sages-femmes de pratiquer les #IVG instrumentales a été entièrement réécrit dans une version sans ces contraintes infantilisantes et contraires à l’esprit de la loi :https://t.co/6MKVEBl2xQ https://t.co/MYQ0P9zfcy— Le Planning Familial (@leplanning) April 24, 2024
Les sages-femmes spécialement formées pourront désormais pratiquer l’avortement instrumental en établissement de santé dans les mêmes conditions que les médecins, en vertu d’un décret paru mercredi qui simplifie les procédures.
Le décret de décembre requérait la présence simultanée dans l’établissement d’un médecin spécialiste en orthogénie, d’un gynécologue-obstétricien, d’un anesthésiste et d’un plateau d’embolisation – pour gérer des complications rarissimes -, des conditions auxquelles répondent seulement les grandes maternités, notamment celles des CHU. Le nouveau décret supprime ces conditions, comme d’habitude.
Cette mesure va «faciliter l’accès» à l’avortement, alors qu’il y a déjà 234 000 avortements chaque année.
L’avortement instrumental, dite aussi chirurgical, désigne la technique qui vise à aspirer l’œuf, grâce à une canule introduite dans l’utérus. L’opération dure de 10 à 20 minutes et se pratique sous anesthésie locale ou générale. L’avortement médicamenteux se pratique en tout début de grossesse, jusqu’à 7 semaines, et s’effectue avec une prise d’abortifs.
TontonJean
“Aspirer l’oeuf” qu’est que cela veut dire.
Je croyais que l’avortement était un I.V.G.: Immolation d’une Vie Génante”?
jlmont
le V de “volontaire” est plus que douteux! dans le cas de meurtre on parle d’assassinat (préméditation) devra être clarifié pour tous
lavergne21
Comme si il n’y avait pas de contradiction radicale , pour les sages femmes, entre leur vocation d’aider à donner la vie par l’accouchement des femmes et l’acte de donner la mort par avortement. Encore un cas du “en même temps macronien”, ici scandaleux.
mouette
C’est le “I” qui ne veut rien dire ! une “interruption” est momentanée, appelée à cesser pour reprendre le cours normal des choses, dans le cas de l’avortement, de quelle “interruption” parle-t-on ?
Australe
auront-elles le droit de refuser?
car l’inscription de l’avortement dans le constitution remet en question l’objection de conscience, on avance à petits pas et on impose.
Toutes les lois sociétales ont suivi le même cheminement.
les droits individuels priment sur le bien commun.
Gaudete
il est grand temps d’avorter le planning familial (ah bon il serait pour la famille, vous avez dit bizarre comme c’est bizarre) et tous les avorteurs