Fin de vie – points remarquables en séance mardi. Tous les amendements de la droite contre l’euthanasie sont passés :
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1er amendement pour demander des lits en culture palliative sur tout le territoire demandé par le sénateur De Legge, adopté. Président de la commission : « les soins palliatifs sur tout le territoire, ça coûte trop cher »
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Intervention musclée du sénateur de Legge sur l’immoralité de la loi : « il n’est pas du rôle sociétal de faire mourir ».
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La commission des affaires sociales a fait une erreur en créant le débat dès le 1er amendement annexe. Ils ont donc divisé les partis et ont créé une situation opposant l’hémicycle à la commission. Les sénateurs verts et communistes ont donc voté les amendements de Legge et Retailleau.
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2e et 3e amendement à l’article 1 : il est demandé d’assurer à tout le personnel d’ehpad et d’hôpitaux (même les cuisiniers et les jardiniers) une formation à l’accompagnement sur la fin de vie. Cela modifie la loi prévoyant qu’un corps médical serait formé aux soins palliatifs, rendant l’impact plus large et plus adapté à l’environnement des personnes en fin de vie.
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L’article 1 a donc été voté en ce sens.
Article 2
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Le 1er amendement est aussi présenté par D. de Legge : modification de la phrase « actes médicaux ne doivent pas être poursuivis déraisonnablement » en « soins curatifs ne doivent pas être poursuivis outre mesure ». Bénéficiant de la division entre la commission et l’hémicycle et d’une ministre de la santé très fatiguée (« je suis favorable à l’amendement mais défavorable comme tout à l’heure à l’amendement ») l’amendement est voté sans problème
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Le 2e amendement concernait la rédaction de l’article 2 « Lorsque les soins apparaissent inutiles, disproportionnés, ils peuvent être suspendus, conformément à la volonté du patient » transformé en « lorsque les soins apparaissent inefficaces, ils peuvent … » cela permet une plus large opposition du médecin.
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La procédure collégiale qui décide de la mort du patient a été modifiée donnant plus de responsabilité au médecin.
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Citation du président de la commission des affaires sociales à ce sujet : « la loi n’est pas pour ceux qui veulent mourir mais pour ceux qui vont mourir. »
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L’article 2 modifié a été voté en scrutin public à 2h 20 du matin par 145 voix contre 75.
Le Sénat a modifié contre l'avis du gouvernement le coeur de la proposition de loi sur la fin de vie. Dans ce texte qui prévoit dans certains cas le recours à "une sédation profonde et continue", les sénateurs ont supprimé la précision "jusqu'au décès" que souhaitent les auteurs du texte, les députés Jean Leonetti (Les Républicains, LR) et Alain Claeys (PS). Didier Guillaume, président du groupe socialiste, a dénoncé :
"C'est la partie la plus conservatrice du Sénat qui l'a emporté, revenant sur le texte trans-partisan adopté à l'Assemblée nationale".
Dominique de Legge (LR-photo) est l'auteur de l'amendement supprimant les mots "continue jusqu'au décès". Il explique :
"Laissons de la souplesse aux patients et aux équipes soignantes. Leur permettre de pratiquer une sédation, profonde ou non, continue ou non, jusqu'au décès ou non: soit. Mais leur en faire obligation, c'est dangereux et créer un précédent".
Gilbert Barbier (RDSE) a parlé d'un "acharnement thérapeutique à défendre l'indéfendable": "la sédation profonde et continue confond soin médical et moyen technique de faire mourir".
F-JVG1
Peut-être certains sénateurs, non loin d’un âge avancé …… craignent que leurs opposants politiques ( les idéologues de l’ultra Nat.-socialisme ) ne profitent d’une grippe, d’un mauvais éternuement ou d’une prostate quelque peu enflée, pour les …….. EUTHANASIER !!!!
Il est en effet très différent de faire voter des lois qui ne vous concernent pas, ou pour le moins pas encore, et voter une Loi qui peut vous concerner très, très rapidement ……………..
(Jean-Vincent.)
DUPORT
Mathieu 5:37
Que votre oui soit oui, et que votre non soit non, ce qu’on y ajoute vient du malin.
Jean 8:44
Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père.
Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui.
Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.
finalise
Le problème, c’est qu’au final c’est l’assemblée des députés qui décide et non le Sénat.