Les Sentinelles pour la famille ne sont pas satisfaites des conclusions du rapport du Conseil d’Etat. Elles iront veiller le 11 juillet devant lui :
"Il n’était pas possible que le Conseil Consultatif National d’Éthique, en charge de l’organisation et de la synthèse des États-Généraux de la Bioéthique, occulte dans ses conclusions la franche opposition aux dérives anthropologiques voulues par certains. Outrager la vérité et la démocratie et insulter tous les citoyens qui ont participé à ces conférences, aux débats sur internet ou dans le monde réel n’aurait pas été tolérable. Il a juste tenté d’en discréditer une partie en la qualifiant de « partisane ».
Pour tenter de faire oublier cet échec, un avis a été requis auprès du Conseil d’État. Servile en diable, il ne voit pas d’obstacle juridique à la PMA sans père. L’intérêt de l’enfant à avoir une filiation authentique n’entre pas en ligne de compte. Tout juste est-il sceptique sur l’opportunité de permettre à des femmes seules d’y accéder, du fait de la fragilité sociale des familles dites monoparentales.
Les dispositions de l’article 7 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, qui prévoit que l’enfant puisse dans la mesure du possible connaître et être élevé par ses parents ne sont pas évoquées.
Des Sentinelles veilleront le mercredi 11 juillet à partir de 20h00 place du Palais-Royal, face au Conseil d’Etat pour exprimer leur attachement à une anthropologie respectueuse de l’homme et de sa dignité et leur volonté de voir restaurée une démocratie plus que défaillante. Le mode opératoire reste identique : éloignées les unes des autres, respectueuses de l’ordre public, silencieuses et sans signe distinctif, bienveillantes et surtout déterminées. Vous pouvez les rejoindre,vous êtes les bienvenus !"