L’Observatoire de la christianophobie nous informe que, à moins de deux mois de la renégociation de l’accord controversé entre le Saint-Siège et le gouvernement communiste chinois sur la nomination des évêques, le Vatican a été victime d’un piratage informatique.
Selon un rapport très documenté et daté du 28 juillet de la société de cybersécurité Recorded Future, une entreprise privée sans rapport particulier avec le gouvernement des États-Unis selon la presse, le piratage informatique contre des entités du Saint-Siège auraient commencé en mai dernier. Selon Recorded Futurel’opération aurait été menée par l’entreprise RedDelta soutenue par le gouvernement chinois. Les victimes de ces piratages seraient la Secrétairerie d’État, le diocèse catholique de Hong Kong, la Mission d’études du Saint-Siège à Hong Kong – dont les activités peuvent être assimilées à celles d’une nonciature sans reconnaissance officielle par le pays hôte – et l’Institut pontifical pour les missions étrangères (PIME). Ce sont les serveurs de ces entités qui auraient été infiltrés par les pirates de RedDelta ce qui leur a permis de “visiter” les ordinateurs de ces entités et de prendre connaissance de leurs contenus.
Il est intéressant de noter qu’ont été enregistrées en juin des tentatives de piratage du site d’information AsiaNews, une agence de presse du PIME, mais sans succès car ses serveurs sont distincts de ceux du PIME, agence de presse qui a toujours manifesté beaucoup de suspicion sur l’intérêt de l’accord secret entre le Saint-Siège et la Chine communiste…
Avec les mesures du totalitarisme politico-sanitaire, l’étau du communisme chinois s’est refermé sur Hong Kong. La répression se poursuit à Hong Kong, où les autorités ont disqualifié 12 candidats aux prochaines législatives. Le milliardaire militant Jimmy Lai, par le biais de son groupe de presse populaire, ne cesse de s’en prendre au Parti communiste chinois (PCC), exposant ses abus, ses injustices, son cynisme et ses complots… Le Global Times, le journal de propagande de Pékin, lui renvoie abondamment les politesses, le qualifiant de « traître sécessionniste », « à la solde de la CIA », l’accusant de « financer les émeutes » et d’« utiliser la jeunesse de Hongkong comme chair à canon ». L’homme d’affaires de 71 ans est actuellement en liberté sous caution. Le juge lui a refusé à deux reprises le droit de quitter Hongkong pour des voyages d’affaires et des visites de famille. Le 19 août, il devra répondre de deux chefs d’accusation, « intimidation » et « participation à un rassemblement illégal ». Mais, c’est surtout la nouvelle loi sur la sécurité nationale, promulguée à Hongkong le 30 juin, qui semble le viser directement. Pourtant, malgré la menace, il persiste et signe.